Burkina Faso : l’opposition dénonce un « coup d’Etat »


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Un des leaders de l’opposition, Bénéwendé Sankara, a dénoncé un coup d’Etat de l’armée contre Blaise Compaoré.

Un des leaders de l’opposition, Bénéwendé Sankara, a qualifié la prise de pouvoir de l’armée jeudi au Burkina Faso de « coup d’Etat ». Une terminologie qu’aucun leader burkinabè, quel que soit son camp, n’avait encore employée. Lors d’une rencontre jeudi avec le chef d’état-major des armées Nabéré Honoré Traoré, l’opposition lui a demandé « d’aller dans le sens du peuple et de ne pas lui tirer dessus », a raconté à l’AFP Bénéwendé Sankara. Mais « le chef d’état-major a fait un coup d’Etat », a-t-il affirmé.

Selon Bénéwendé Sankara, le départ du pouvoir du président Blaise Compaoré est « un préalable non négociable », soulignant que « pendant 27 ans, Blaise Compaoré a roulé tout le monde dans la farine. Là, il est encore en train de duper, de ruser avec le peuple. Il y a longtemps que nous disons qu’il doit rendre sa démission. Son départ est un préalable non négociable ».

De son côté le président Blaise Compaoré refuse de démissionner bien que l’armée semble avoir pris les rênes du pouvoir, sans pour autant qu’on sache qui dirige vraiment le pays. La situation est toujours très confuse. Et toutes les informations qui viennent de toutes parts sont à prendre avec des pincettes.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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