Burkina Faso, Fin de procès : ce qu’a dit le général Gilbert Diendéré


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Général Gilbert Diendéré
Général Gilbert Diendéré

Au Burkina Faso, le général Gilbert Diendéré, présumé cerveau du coup d’Etat manqué de septembre 2015, a rejeté toutes les accusations portées à sa encontre.

A la fin de son interrogatoire qui a duré 13 jours, le général Gilbert Diendéré, cerveau présumé du coup d’Etat manqué de septembre 2015, a, devant la Chambre de jugement du tribunal militaire, rejeté toutes les accusations portées à son encontre et réitéré son pardon pour les morts et autres dommages. « Je continue de regretter les morts, les blessés et les dégâts matériels », a soutenu l’ex-chef d’état-major particulier de l’ancien Président Blaise Compaoré.

Après avoir remercié le tribunal de lui avoir permis de s’expliquer pour éclairer la lanterne du peuple burkinabé, le général Diendéré a demandé aux Burkinabè de tourner cette page sombre de l’histoire du pays. Pour leur part, les avocats du général insistent que le parquet militaire n’a pas pu produire les preuves pour appuyer les infractions retenues contre l’ex-chef d’état-major particulier Compaoré, chassé du pouvoir par le peuple.

Un geste a toutefois attiré l’attention : à la fin de son interrogatoire, avant de regagner sa place parmi les accusés, le général Gilbert Diendéré s’est déplacé jusque dans les box pour serrer la main à tous les avocats des victimes et de la défense.

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