Bien mal acquis : la France coopère avec le Sénégal


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Dans le cadre de la lutte contre l’impunité et la mal gouvernance, le président de la république française, François Hollande de passage à Dakar, a donné son accord pour le rapatriement des biens acquis logés dans les banques françaises par les anciens dignitaires du défunt régime.

(De notre correspondant)

Il y a de cela trois mois, le gouvernement sénégalais s’est engagé dans la mise en place de l’Observatoire des acteurs non étatiques de lutte contre la non transparence, la corruption et la concussion pour la récupération des fonds mal acquis. Cette somme s’élèverait à plus de 450 milliards de FCFA selon le gouvernement du Sénégal. Et ces fonds seraient logés dans les banques françaises et des pays du Golf par des anciens ministres et directeur généraux de l’ancien régime libéral du président Abdoulaye Wade. Pour rapatriement de ces fonds mal acquis, le gouvernement avait besoin de la coopération des pays cités dans le rapport tels que la France et l’Arabie Saoudite.

Le président François Hollande, devant l’assemblée nationale sénégalaise a manifesté son accord pour le rapatriement des biens mal acquis : « Je salue l’initiative du président Maky Sall de lancer l’opération de récupération des biens mal acquis, la France n’y fera pas obstacle. Jamais. La lutte contre la corruption, des abus financiers et l’impunité est l’affaire n’ont pas seulement de l’Afrique, c’est l’affaire de tous. Nous devons être intraitable face à ceux qui se croiraient à pouvoir s’autoriser à voler les déniés de leur propre pays », a souligné le président Français. Par ailleurs, il a suggéré au gouvernement sénégalais d’être exigeant face à toutes les entreprises qui viennent s’installer au Sénégal, d’être transparentes.

En mai dernier, plusieurs anciens dignitaires de l’ancien régime ont été convoqués à la gendarmerie ou à la direction des investigations criminelles (DIC) sur la base d’un rapport d’audit de l’agence régulations des marchés publics (ARMP). Certains directeurs généraux de sociétés nationaux ont été déférés au parquet pour détournement de fonds publics et de biens mal acquis.

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