Pascaline Bongo a-t-elle fui la justice française ?


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Pascaline Bongo

Des appartements de la famille du Président du Gabon, Ali Bongo Ondimba, ont été perquisitionnés, dans le cadre de la traque des biens mal acquis. Cette fouille coïncide cependant avec le retour au Gabon de la sœur d’Ali Bongo, Pascaline, suscitant des questions.

Un dossier dépoussiéré au moment où le chef de l’Etat du Gabon, Ali Bongo Ondimba, est en rééducation au Maroc. Mercredi 30 janvier, des appartements de la famille Bongo ont été perquisitionnés, dans le cadre de la traque des biens mal acquis à Paris. L’information a été révélée par le journal La Lettre du continent, qui précise que ces perquisitions ont visé plusieurs appartements en possession de la famille présidentielle gabonaise. Parmi les bâtiments fouillés, indique le journal, le logement de Pascaline Bongo, la sœur du chef de l’Etat gabonais, situé sur l’avenue Foch, à Paris.

Ces perquisitions, menées à l’aube, ont été diligentées, toujours selon La Lettre du continent, par le juge d’instruction. William Bourdon, avocat de l’organisation Transparency International, constituée partie civile dans cette affaire, souligne que plusieurs éléments ont permis de relancer la procédure.

Bien mal acquis au Gabon, fouille à Paris des appartements de la famille d’Ali Bongo :

A commencer par une note produite par les parties civiles et adressée au juge. Ce document contiendrait de nouvelles informations sur ce dossier. Ensuite, ajoute l’avocat, la coopération de certains Etats qui permet « d’identifier de nouveaux comptes bancaires, de nouveaux mouvements financiers et donc, d’établir une cartographie des biens immobiliers suspectés d’avoir été acquis par des moyens illicites ».

Si la justice française parvient à prouver que ce patrimoine a été acquis avec des deniers publics, ces perquisitions pourraient donner lieu à de nouvelles convocations, avec d’éventuelles mises en examen de membres de la famille Bongo. D’aucuns pensent que, craignant pour sa liberté, Pascaline Bongo a préféré prendre la clé des champs et déposer son baluchon au Gabon, où elle serait plus en « sécurité ». Vrai ou faux, affaire à suivre.

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