Ban Ki-moon débarque au Mali !


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Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, est arrivé ce lundi matin au Mali, première étape de sa tournée au Sahel. Une visite placée sous le signe du développement et de la paix de la région, transformée en véritable poudrière par les groupes armés.

Les derniers évènements au Mali, où deux journaliste de RFI, ont été froidement abattus, a précipité Ban Ki-moon dans le pays. Accompagné d’une grosse délégation, composée de hauts responsables de la Banque mondiale, de l’Union Européenne (UE), de l’Union Africaine (UA) et de la Banque africaine de Développement (BAD), il est arrivé ce mardi matin à Bamako, où il a été reçu par le Premier ministre malien, Oumar Tatam Ly.
Le Mali est la première étape de sa tournée au Sahel, qui le mènera ensuite au Niger, au Burkina Faso et au Tchad.

Selon le ministère malien des Affaires étrangères, « la délégation aura l’occasion de rencontrer le Président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, ainsi que les membres de son gouvernement, et d’échanger sur les questions sécuritaires, humanitaires et la mise en place d’un mécanisme de coordination de l’action à mener au Sahel ». D’après l’ONU, cette visite « s’inscrit dans le cadre d’une tournée dans la région du Sahel afin de discuter de la stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel avec les représentants des pays de la région ».

17 millions de personnes face à la sécheresse

De son côté, le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, estime que « la raison essentielle de ce voyage, c’est de travailler le lien entre paix et développement. Il est clair que sans paix, il n’y a pas de développement, et sans développement, il n’y a pas de paix ». D’après les dernières données de la Banque mondiale, « en 2012, environ 17 millions de personnes dans le Sahel ont été confrontées à l’insécurité alimentaire due à une combinaison de la sécheresse ».

Or la population globale de la région est estimée à environ 80 millions de personnes. Mais selon la Banque mondiale, elles sont confrontées « à l’accessibilité limitée aux denrées alimentaires, les prix élevés des céréales, la dégradation de l’environnement, les déplacements et les conflits ».

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