Attaque terroriste au Mali : le bilan provisoire fait état de trois soldats tués, cinq blessés


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Forces de défense du Mali
Les forces de défense du Mali

Au moins trois soldats maliens ont été tués et cinq blessés, tel est le bilan provisoire de l’attaque terroriste perpétrée par de présumés djihadistes. Les faits ont eu à Bambara Maoudé, dans le nord du pays.

Une attaque perpétrée contre un camp militaire a fait plusieurs victimes et des dégâts importants au Malli. Le bilan provisoire fait état de 3 morts et au moins 5 blessés, dans les rangs des Forces Armées du Mali (FAMA). Les faits ont eu lieu précisément aux environs de 5 heures, le dimanche 23 février 2020, à Bambara Maoudé, dans le nord du pays, à une centaine de kilomètres de la localité de Tombouctou.

Selon des sources citées par différents médias internationaux, plusieurs assaillants ont également trouvé la mort dans cette attaque et des renforts de l’armée malienne sont arrivés, pour sécuriser les lieux et permettre l’évacuation des blessés, grâce un hélicoptère de l’Organisation des Nations Unis, vers des structures de prise en charge. Selon les mêmes sources, les présumés terroristes ont débarqué sur les lieux de l’attaque, à bord de motos et de véhicules, qui portaient les indications des Forces Armées Maliennes (FAMA).

Une stratégie utilisée pour brouiller les pistes et induire en erreur les forces armées régulières qui peuvent ainsi penser, dans ces conditions, avoir devant elles des alliés. Depuis 2012, les indépendantistes, salafistes et djihadistes dictent leur loi au Mali, avec des violences aveugles, qui ont occasionné des milliers de morts et beaucoup de populations déplacées. Cette même situation est vécue par les autres pays du Sahel, comme le Burkina Faso et le Niger.

Au Burkina Faso, le nombre de morts est passé d’environ 80, en 2016, à plus de 1 800, en 2019. Et dans les 3 pays que sont le Mali, le Burkina Faso et le Niger, le cumul des morts a atteint les 4 000 en 2019, contre 776, en 2016. Une telle situation avait poussé la France, au début de l’année, à prendre la décision d’accroître les effectifs de l’opération Barkhane en les faisant passer de 4 500 à 5 100 soldats.

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