Attaque meurtrière et évasion de prison au Burkina Faso


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Prisonniers en fuite
Évasion de prisonniers (Illustration)

Au Burkina Faso, une embuscade tendue par des présumés djihadistes a coûté la vie à au moins douze personnes, alors que plusieurs dizaines de détenus ont été libérés suite à un assaut contre une prison dans le Nord-Ouest.

Au moins douze personnes ont trouvé la mort, samedi 7 mai, dans une embuscade tendue par des présumés djihadistes. L’assaut, qui a eu lieu dans le Nord du Burkina Faso, a coûté la vie à dix supplétifs de l’armée et deux civils. «Hier matin, un convoi de vivres escorté par des volontaires pour la défense de la patrie (VDP) a été la cible d’une embuscade, sur l’axe Dori-Gorgadji», a indiqué à l’AFP une source sécuritaire.

L’assaut, selon la source du journal, a coûté la vie «dix VDP et de deux civils, des commerçants». Dans nuit de samedi à dimanche, la maison d’arrêt et de correction de Nouna, chef-lieu de la province de la Kossi, située dans le Nord-Ouest du pays, a fait l’objet d’une attaque par des hommes armés. «Plusieurs dizaines de détenus ont été libérés suite à cette attaque contre la prison et plusieurs bureaux saccagés et des véhicules incendiés par les assaillants», relève Anadolu.

Des attaques qui continuent de mettre à mal l’armée de ce pays d’Afrique de l’Ouest pourtant dirigé par des militaires. Ces derniers ont pourtant justifié leur coup de force ayant renversé l’ancien Président Roch-Maroc Christian Kaboré par l’absence de résultats de ce dernier, face à la montée djihadiste. Des terroristes qui pourtant continuent de dicter leurs lois dans le pays et de plus belle encore. Car il ne se passe plus une semaine sans que le pays des homme intègres ne subisse au moins un assaut meurtrier.

Pas plus tard que jeudi 5 mai dernier, deux militaires, cinq gendarmes et quatre supplétifs de l’armée ont perdu la vie au cours de deux attaques attribuées à des groupes terroristes. La première attaque a été menée contre une patrouille du détachement militaire de Sollé, dans la province du Loroumn et a coûté la vie à deux soldats et quatre volontaires pour la défense de la patrie. La seconde attaque perpétrée dans la province du Sanmatenga, au Centre-nord du pays, a été mortelle pour cinq éléments de l’Unité spéciale d’intervention de la gendarmerie nationale.

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Journaliste pluridisciplinaire, je suis passionné de l’information en lien avec l’Afrique. D’où mon attachement à Afrik.com, premier site panafricain d’information en ligne
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