Angolagate : le procureur pointe le « laisser-faire » de l’Etat français


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Drapeau de l'Angola
Drapeau de l'Angola

Le procureur Romain Victor a accusé l’Etat français, dans son réquisitoire mercredi, d’avoir pratiqué une politique du « laisser-faire » dans l’Angolagate, l’affaire de trafic d’armes de guerre vers l’Angola orchestré dans les années 90 par Pierre Falcone et Arcadi Gaydamak, indique Le Monde.

« Les raisons véritables de ce laisser-faire, elles sont à chercher dans les intérêts économiques et stratégiques qui apparaissent en filigrane », a indiqué encore Romain Victor. Les deux prévenus sont accusés d’avoir organisé de 1993 à 1998 un vaste trafic d’armes vers l’Angola, sans les autorisations nécessaires de l’Etat français, versant de nombreux pots-de-vin à des personnalités angolaises et françaises.

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Falila Gbadamassi est une journaliste et critique de cinéma formé à Afrik.com ou elle a travaillé près de 10 ans. Elle travaille comme journaliste à France Info et intervient comme spécialiste de l'Afrique dans l'émission Géopolis Afrique sur France 5, notamment dans "C dans l'air". Elle est également rédactrice à Africiné Magazine (Dakar) Elle est membre de l'Académie des Lumières qui réunit la presse internationale, confirmant sa reconnaissance dans le milieu du journalisme culturel et cinématographique africain et international.
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