Angola : l’épidémie de fièvre jaune tue 125 personnes


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Au moins 125 personnes sont mortes de la fièvre jaune qui touche l’Angola depuis la fin du mois de décembre 2016.

L’épidémie de fièvre jaune continue de se propager à grande vitesse en Angola. Elle a fait 125 morts sur 664 cas suspects depuis la fin décembre, un bilan en hausse malgré les efforts des autorités, a déclaré le ministère de la Santé. Selon le ministère, l’épicentre de la maladie reste la capitale, Luanda, où on enregistre 92 morts. Des chiffres fournis vendredi soir par le ministère. En début de semaine, le bilan officiel s’établissait à 99 morts sur 461 cas suspects.

« L’épicentre de l’épidémie se trouve dans la municipalité de Viana, ville située dans la banlieue est de la capitale Luanda, où 29 décès et 92 cas ont été recensés », avait expliqué à la mi-janvier la directrice nationale de la santé publique Adelaide de Carvalho. D’après cette dernière, une campagne de vaccination a été lancée dans le pays, et 451 000 personnes ont déjà été immunisées, sur 1,5 million prévues.

A ce jour, il n’existe pas de traitement spécifique contre la fièvre jaune, une maladie hémorragique virale qui touche les régions tropicales d’Afrique et d’Amérique amazonienne. On peut toutefois s’en protéger par le biais de la vaccination, ou encore en se protégeant contre les piqûres de moustiques.

De son côté, le ministre angolais de la Santé Jose Van-Dunem a également tenu à souligner que son pays fait partie des Etats d’Afrique où la vaccination contre la fièvre jaune est recommandée, bien qu’il n’ait pas connu d’épidémie depuis 1986.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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