Algérie : le président Bouteflika sur le terrain


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Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, est attendu mercredi à Blida pour y constater de visu l’évolution des grands chantiers, comme celui de l’autoroute est-ouest. Une sortie au parfum de pré-campagne électorale pour le chef de l’Etat duquel sont attendus beaucoup d’éclaircissements sur son prochain mandat qui paraît gagné d’avance.

Notre correspondant en Algérie

La sortie du président Abdelaziz Bouteflika à Blida, la ville des roses, cinq jours après qu’il ait annoncé officiellement de se porter candidat à sa propre succession, s’apparente à une opération de pré-campagne électorale. Evoquer la question de l’évolution des grands chantiers que le chef de l’Etat algérien a promis d’achever dans les délais (comme l’autoroute est-ouest, par exemple) constitue l’objectif principal de son déplacement, comme le laissent entendre des sources proches du cercle présidentiel. Abdelaziz Bouteflika a intégré, dans son programme blidéen, l’inspection du tronçon Oued Diar El Hoceinia qui s’étend sur 25 kilomètres et l’inauguration de plusieurs infrastructures.

En annonçant sa candidature officielle la semaine dernière, lors d’un meeting populaire organisé à la coupole du complexe olympique Mohamed Boudiaf, en présence de citoyens venus de diverses régions du pays, M. Bouteflika a tenu à évoquer longuement les raisons l’ayant poussé à se présenter pour un troisième mandat en tant que candidat indépendant. Il a fait part de la poursuite des efforts de développement national, en dépit de la crise économique internationale. Il a promis un plan de 150 milliards de dollars sur les cinq années à venir pouvant créer «trois millions d’emplois». Le chef de l’Etat a insisté aussi sur la réconciliation nationale. Un projet auquel il tient indéfectiblement depuis son investiture à la magistrature suprême en avril 1999. Le parachèvement de ses projets sera donc le pivot du discours de Bouteflika, face à la population blidéene qui, à l’instar du reste des Algériens, bute sur les problèmes liés au chômage et à l’insécurité.

En plus du terrorisme, la délinquance et le banditisme exhacerbent le problème de « l’infréquentabilité » des grandes villes algériennes à l’heure des investisseurs étrangers multiplient leurs appels.

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