Algérie : Bouteflika promet l’augmentation des salaires


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C’est à partir de la capitale de l’ouest, Oran, que le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, candidat à sa propre succession, a donné, mardi, une lueur d’espoir aux travailleurs. Il leur a promis une augmentation des salaires s’il est porté à nouveau à la magistrature suprême.

Notre correspondant en Algérie

La capitale de l’ouest algérien, Oran, était depuis samedi sous haute surveillance policière, en raison de la visite du chef de l’Etat, mardi, duquel était attendu un message prometteur. Ce message était à l’endroit des travailleurs auxquels il a promis une augmentation des salaires dans le cas où il serait porté à la tête de l’Etat pour un troisième mandat.

Devant la foule nombreuse massée dans la salle omnisport d’Arzew, le président Bouteflika a fait une comparaison pour convaincre l’assistance quant aux bienfaits de sa stratégie dans la politique salariale. «A mon arrivée au pouvoir en 1999, le SNMG[[Le salaire national minimum garanti (SNMG)]] était de 600 DA et nous l’avons élevé à 12 000. Aujourd’hui, je vous promets qu’il sera augmenté lors de la tripartite qui se tiendra après l’élection», a promis le président algérien aux travailleurs qu’il a invités à aller voter massivement. «Si vous tenez à ce que je reste à la tête de l’Etat pour un troisième mandat, dites-le haut et fort et exprimez-le lors du prochain scrutin» a-t-il déclaré non sans saluer les efforts consentis par les travailleurs dans la construction de l’Algérie.

Un nouveau plan d’investissement public

Dans son argumentaire, le locataire d’El Mouradia n’a pas omis de souligner la réduction du taux de chômage, qui est passé de 30 % en 1999 à près de 11 % en 2007, grâce à la création de 3,5 millions d’emplois dans les secteurs administratifs et productifs et de près de 2,5 millions d’équivalents-emplois grâce aux dispositifs d’emplois d’attente.

Dans le même chapitre de promesses, le président s’est engagé à créer trois autres millions d’emplois durant le prochain programme quinquennal en tablant sur la création d’un «fonds national des investissements pour booster la production nationale». Ce nouveau plan d’investissement public disposerait d’un 150 milliards de dollars pour les cinq prochaines années

La visite d’Abdelaziz Bouteflika dans la capitale de l’ouest en marge d’un double anniversaire, celui de la création de l’UGTA (Union générale des travailleurs algériens, créée 24 février 1956 sur injonction du FLN) et de la nationalisation des hydrocarbures (24 février 1971), est riche de sens puisque l’amélioration du cadre de vie continue d’être l’aspiration de tous les travailleurs algériens qui cherchent fébrilement leurs marques à l’heure du resserrement de l’étau socioéconomique.

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