Afrique du Sud : Ramaphosa se défend devant la commission intégrité de l’ANC


Lecture 2 min.
Cyril Ramaphosa, Président de l'Afrique du Sud
Cyril Ramaphosa, Président de l'Afrique du Sud

L’ANC a tenu une séance d’information pour annoncer les résultats des réunions du Comité exécutif national tenues au cours des derniers jours. Le Président Cyril Ramaphosa est sorti indemne après des appels à sa révocation de la tête du parti, la motion contre lui tombant à plat, selon des sources au sein du parti.

Cyril Ramaphosa avait proposé de comparaître devant le comité d’intégrité de l’ANC, pour répondre aux accusations portées contre lui, concernant sa campagne CR17. Cela semble avoir effectivement fait taire ses détracteurs, Bloomberg rapportant que Ramaphosa était accusé d’avoir payé des pots-de-vin pour assurer la première place de l’ANC. Il a survécu à une tentative de l’évincer en tant que chef de l’ANC.

SABC News zuma and ramaphosa2Ramaphosa a répondu aux questions sur la lettre de Jacob Zuma, qui le confrontait, affirmant qu’il recevait de nombreuses lettres en tant que Président et qu’il n’y répondait pas. « Non, je n’ai pas répondu. Je reçois de nombreuses lettres en tant que Président de l’ANC. Je n’ai pas répondu. Je ne sais même pas quel était le raisonnement des lettres et je ne traiterai pas publiquement des questions soulevées à ce sujet », a indiqué Cyril Ramaphosa.

Au sujet de la corruption, qui était le centre de cette rencontre du parti au pouvoir, Cyril Ramaphosa a commenté : « L’ANC doit tracer une ligne directive entre l’organisation et ceux qui volent ». L’ANC a approuvé la message de Ramaphosa, acceptant de mettre en œuvre les points d’action énumérés par le président.

En revanche, les membres accusés de corruption ont reçu l’ordre de démissionner avec effet immédiat : « Les personnes officiellement accusées de corruption doivent immédiatement se retirer de toutes les fonctions officielles en attendant que leur affaire soit finalisée. Il [l’ANC] trace une ligne directive pour lutter contre la corruption…»

Par ailleurs, le quotidien Mail and Guardian indique que le Président Cyril Ramaphosa est également confronté à des allégations de corruption dans les marchés publics liées à la réponse à la pandémie de Covid-19. En particulier, le mari de sa porte-parole officielle, Khusela Diko, aurait décroché un contrat de 125 millions de Rands avec le département de la Santé de la province de Gauteng.

Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News