Afrique du Sud : la police découvre six corps au crâne fracassé et mains liées


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La police sud-africaine a fait, ce jeudi, la découverte, près du Cap, de corps de six hommes, la tête écrasée par des blocs de béton et les mains liées.

Macabre découverte! La police sud-africaine, pourtant habituée aux faits divers les plus sordides, était sous le choc, ce jeudi matin, après la découverte près du Cap de corps de six hommes, la tête écrasée par des blocs de béton et les mains liées. « C’est le premier cas d’une telle nature », selon le porte-parole de la police, Frederick van Wyk, qui a lancé à la radio un appel au public pour aider à retrouver les tueurs.

La police n’a toutefois pas pu dire si les six hommes ont été tués sur les lieux, ou si leurs corps ont été déposés dans la nature à proximité de Kraaifontein, à la périphérie du Cap. Elle n’a pas non plus indiqué le mobile, même si la région du Cap est connue pour ses sanglants affrontements entre gangs, qui se partagent notamment le marché de la drogue.

Les victimes ont « été poignardées et lapidées à mort », s’est contenté de dire le chef de la police de la province du Cap occidental, Arno Lamoer, à l’agence d’information radio Eyewitness News. Selon la police, les six hommes étaient âgés de 18 à 30 ans, mais aucun d’entre eux n’a été identifié dans l’immédiat.
« Il y avait des dalles au-dessus de leurs têtes, je pouvais voir leurs cerveaux sortir. Leurs mains (étaient) liées dans le dos », a raconté au quotidien The Times le photographe Solly Lottering, alors que la police a interdit l’accès au lieu du crime.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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