En Afrique du Sud, le gouvernement a promis, ce dimanche, de punir les auteurs des violences xénophobes qui ont fait au moins sept morts depuis le début de ce mois avril.
Alors que le Malawi et le Zimbabwe s’apprêtent à rapatrier certains de leurs ressortissants, le gouvernement sud-africain a promis, ce dimanche 19 avril 2015, de punir les auteurs des violences xénophobes. Ces attaques d’une rare violence contre les étragers, notamment leurs commerces, ont fait au moins sept morts depuis le début de ce mois avril.
Lors d’une conférence de presse retransmise en direct par la télévision, ce dimanche matin, le ministre sud-africain de l’Intérieur Malusi Gigaba a menacé que « nous envoyons un avertissement sérieux à ceux qui se livrent à des actes de violence publique. Nous vous trouverons et vous aurez à affronter la loi dans toute sa rigueur ». Ajoutant qu’« il est temps pour l’Afrique du Sud de se dresser, unie, pour endiguer la vague de violence et les actes qui menacent de plonger notre pays dans l’anarchie (…). La priorité est de restaurer la paix et l’ordre ».
Le patron de la police sud-africaine a indiqué que 307 personnes ont été arrêtées depuis le début des violences qui ont commencé fin mars, qui visent les communautés étrangères africaines établies dans ce pays d’Afrique Australe. Le Zimbabwe et le Malawi ont annoncé le rapatriement de leurs ressortissants qui le désirent. Il a été indiqué que des bus ont été affrétés par le Zimbabwe à Durban, la grande ville de la côte est du pays où ont commencé les violences.