L’Afrique d’aujourd’hui, des États sans citoyens


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Des tirailleurs sénégalais
Des tirailleurs sénégalais

On ne peut pas se désintéresser du rôle majeur joué par l’Histoire, celle-ci est déterminante. Les écarts de développement présents peuvent s’expliquer, en grande partie, par les inégalités du passé, lesquelles se reproduisent et continuent de structurer nos sociétés.

Par Nasser1

Le colonialisme est un crime contre l’humanité, contre toute l’humanité. Les peuples africains ont vécu une terrible violence du fait colonial : morts, expropriations, pillages, privations de liberté et surtout une négation profonde de la dignité humaine par la domination totale. La colonisation fonde sa légitimité sur l’idée de supériorité d’une civilisation sur les autres, ce qui a justifié son expansion. La colonisation a épuisé les corps –exploitation physique et sexuelle. La colonisation a épuisé les terres, les sols et les sous-sols –extractions, contaminations chimiques, nucléaires– et les esprits. Enfin, la colonisation a épuisé « des indigènes » à qui on a fait perdre toute identité2, à qui on a renvoyé une image si négative et si dégradante à susciter un rejet de leur culture d’origine et une honte de soi. Les seules appréciations positives concernaient celles relatives à leurs aptitudes aux durs travaux physiques.

Même l’Histoire de l’Afrique est étudiée en fonction de sa « rencontre » avec l’Occident ; on distingue ainsi le passé précolonial, l’époque coloniale et la période postcoloniale. L’homme de la rue finit par se demander si l’Afrique existait avant l’arrivée des colons. Ce qui illustre bien les limites du regard occidentalo-centriste dans l’appréhension des réalités locales. Lequel nie que l’Histoire s’y est poursuivie jusqu’à aujourd’hui ! Il y a sûrement une Préhistoire, un Moyen Âge et une modernité à raconter et à faire connaître. Cette représentation primitive, naturalisée et ethnicisée, chargée de stéréotypes, car conçue et jaugée à l’aune de celle de l’Europe, se retrouve aussi bien dans les livres scolaires qu’universitaires, et jusque dans les scénographies des films et des plus grands musées occidentaux3.

Parler des bienfaits de cette ignoble barbarie relève de l’indécence tant les séquelles sont profondes encore aujourd’hui. Comment peut-on oser mettre sur la même balance, massacres, exécutions sommaires, enfumages et tortures d’êtres humains innocents, les autochtones, par l’armée coloniale, d’un côté et de l’autre, routes, rails, ports et aéroports, construits dans le seul but d’acheminer le « butin » vers la métropole ?

Après 60 ans d’indépendance, l’Afrique, qui compte 1,2 milliard de personnes répartis dans 55 Etats, importe presque tout ce qu’elle consomme4, subit un surendettement colossal, fait face aux pires maladies et connait le nombre le plus élevé de victimes des conflits armés au monde. Avec 18% de la population de la planète, elle n’est à l’origine que d’un minuscule 1% de la production mondiale et d’à peine 4% des échanges internationaux de marchandises ; elle est en proie à d’éternelles guerres internes qui trouvent leurs sources dans des conflits ancestraux revivifiés ou encore dans l’ignorance et l’arriération qui se manifestent par une confusion entre la morale, le politique et le religieux.

Lors de la partition du continent noir, les frontières avaient été tracées dans les métropoles lointaines, à la règle et au crayon noir, sur des cartes approximatives, par des diplomates qui n’y avaient jamais mis les pieds5. En disloquant les royaumes et les empires locaux, c’est tout un univers historique et symbolique qui était détruit et qui ne renaitra jamais plus de ses cendres. S’il a été maintenu l’existence symbolique de certaines autorités autochtones, aucune autorité locale rivale des colonisateurs n’a survécu6. « Des millions d’hommes ont été arrachés à leurs dieux, à leur terre, à leurs habitudes, à leur vie, à la danse, à la sagesse. Je parle de millions d’hommes à qui on a inculqué savamment la peur, le complexe d’infériorité, le tremblement, l’agenouillement, le désespoir. »7

Aujourd’hui, l’Etat africain postcolonial, expression contemporaine de l’exercice du pouvoir qui n’a plus rien à voir avec les autorités traditionnelles ou coutumières, dissoutes ou mises en veilleuse, fait face à une montée de factions s’appuyant sur des identités claniques, ethniques, communautaires ou religieuses. Accaparé et perverti par les élites politiques et/ou militaires qui ont vidé de a substance le modèle original, il a mué en un système hybride hermétique. Partout il souffre d’incompétence et, surtout, d’absence de légitimité.

Les structures politiques, administratives et juridiques, construites aux lendemains des indépendances africaines, années d’espoir et d’optimisme –même si l’ivresse de la liberté n’a pas duré si longtemps que ça– étaient calquées sur celles de l’ancien colonisateur ou des démocraties occidentales. Ce n’était pas tout à fait comme rentrer dans un costume sur mesures mais le look prêtait à y croire. Badigeonnées aux couleurs locales, les observateurs étrangers y voyaient les prémices d’une vie politique locale. Malgré le nouveau statut acquis de pays souverain, avec le temps, elles se sont révélées des coquilles vides, dénaturées et dénuées de toute fonction effective. Plusieurs décennies sont passées, mais elles n’ont pas permis à la population de s’affranchir de leurs liens ancestraux, ethniques, claniques ou régionaux pour accéder à la modernité et à la citoyenneté. Population qui peine encore aujourd’hui à élargir ses relations sociales au-delà de sa parenté, de son village, de son quartier, voire du trottoir de sa rue. Soixante ans d’exercice de la souveraineté et de l’Indépendance, mais sans démocratie –sinon dans les faits, un mélange de patriotisme exacerbé, de paternalisme, de volontarisme politique, d’improvisations économiques diverses, ponctués çà et là, de bricolage institutionnel et idéologique– n’ont pu finalement accoucher du citoyen africain.

Une constitution, un parlement, des partis politiques, une multitude de journaux, totalement embedded, censés témoigner de la pluralité et de la diversité sociale, composent le paysage institutionnel. Apparence trompeuse car rien de la vie du pays ne se traite dans ces instances, de simples vitrines. Un peu partout, c’est un pouvoir autoritaire, opaque ou carrément occulte, exercé par une poignée d’individus, qui décide, sans partage ni alternance aucune, du sort de millions d’Hommes. Privé d’initiative. le personnel politique pratique la représentation politique et ne doit son existence qu’à son obéissance. Si ce n’est pas toujours le pire qui se trouve au sommet, le système, c’est connu, ne choisit jamais les meilleurs mais les plus conformes.

En Afrique, l’homme le plus riche du pays gagne en un mois plus qu’une femme de ménage pauvre ne gagnerait en 1 000 ans ! Malgré le manque de statistiques transparentes et fiables, au moins trois quarts de la fortune des richissimes africains est détenu à l’étranger8. La montée de la richesse est loin de profiter au plus grand nombre ; rares sont les pays à bénéficier de leurs milliardaires. Même si c’est à l’État qu’il revient d’allouer les dépenses nécessaires à des services publics universels de qualité minimale qui pourraient contribuer à réduire les inégalités, dans bien des cas, abyssales.

En Afrique, la corruption perdure avec la même intensité et prospère dans un climat de restrictions, parfois draconiennes, des libertés et de l’espace civique9. Les autorités adoptent généralement des lois répressives pour restreindre l’exercice des droits fondamentaux et faire taire les voix critiques. Par ailleurs, aucune loi ne défend les défenseurs des droits humains qui dénoncent la corruption, les pratiques malhonnêtes et les abus de pouvoir. Harcelés, ils sont constamment menacés, parfois condamnés à de lourdes amendes et risquent à tout instant le placement en détention, dans certains cas, la mort.

Dans un monde changeant où la conjoncture est dorénavant synonyme d’imprévu (et donc de real politik), pour leur survie, nombres de gouvernements sont contraints de naviguer à vue, au gré des intérêts du moment, ce qui compromet toute prévision ou projet à terme. Faute de gouverner, certains ne recherchent même plus le consensus, ils règnent à coups d’oukases. Et poussent le cynisme jusqu’à organiser, à intervalles réguliers, en grande pompe, des élections « démocratiques » pour renouveler un tant soit peu les assemblées municipales, régionales et nationales. Cette sinistre mascarade n’est pas ouvertement imposée comme condition de la coopération et de l’assistance, mais vivement préconisée par la communauté internationale et les bailleurs de fonds pour faire bella figura. Sous ces latitudes, la répartition des revenus est intimement liée à la répartition des pouvoirs, où on vote mais on n’élit pas.

Le régime présidentialiste à larges prérogatives domine toute l’Afrique. Cette fonction, symbolique et sociétale voire patrimoniale, éclipse toutes les autres. C’est le marqueur le plus visible de pouvoir personnalisé et d’absence de démocratie. Autre paradoxe, dans le continent le plus jeune, règnent les leaders les plus vieux de la planète10. Qu’il s’agisse d’un monarque héréditaire ou d’un président issu d’un régime électoral de désignation. Même l’habillage constitutionnel ne suffit pas à effacer la composante ethnique ou clanique de son fondement et autorise un clientélisme qui servira de porte d’entrée au favoritisme. Ce n’est pas un hasard si aucun pays africain n’a encore adopté (ne serait-ce comme ultime mimétisme) le régime parlementaire. Lequel, en proposant la collaboration des pouvoirs et leur séparation, se fonde sur la confiance des parlementaires avec un contrôle étroit de l’appareil exécutif par l’appareil législatif, sachant que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser …

A l’armement –en maintenant l’illusion qu’on en a besoin pour se protéger contre les ennemis extérieurs de la nation, à la surveillance de la population– pour se protéger, cette fois, contre l’ennemi intérieur, via traçage, géolocalisation, reconnaissance faciale, etc. – et à la punition des « mauvais sujets » – harcèlements judiciaires, arrestations arbitraires, pénitenciers surpeuplés et inhumains – sont consacrés un budget de loin supérieur à ceux de l’éducation et de la santé réunis. En Afrique, il n’existe pas de société civile, proprement dite, dotée de contre-pouvoirs de laquelle pourrait émaner une opinion publique à même de réagir aux décisions et aux actions du gouvernement lesquelles pourtant engagent le quotidien et l’avenir de tout un chacun. En sus de l’absence de « contrôle populaire », autre caractéristique de ces régimes, y est banni tout ce qui est enclin au débat, à la critique ou à une organisation démocratique de la société.

Une répression violente peut, à tout moment, broyer la contestation (pourtant toujours pacifique), dévorer le génie magnifique de ses administrés, en majorité jeunes et très jeunes, frustrés, avant de les recracher rompus et humiliés. Installée dans l’indifférence, le ras-le-bol ou l’impuissance, parfois dans une connivence passive, la majorité silencieuse, elle, s’accommode de ses «trucs habituels», réflexe de survie et de permanence ici-bas. Les contestataires qui sont passés entre les mailles du filet sécuritaire, qui ont échappé à l’emprisonnement, vivotent dans une espèce de liberté provisoire, accompagnés de l’ombre portée d’une police (politique) qui traque tout ce qui dépasse. Ils espèrent que le régime lâche peu à peu du lest, qu’il devienne moins violent parce qu’ils ne lui résistent plus, autre leurre ; la justice y est si rare qu’elle en devient exquise.

Sur le plan international, l’Indépendance n’a hélas pas mis fin aux rapports de domination. Dans la réalité des faits, des échanges, des réseaux et des privilèges persistent, la décolonisation annoncée est un processus en cours toujours inachevé. S’il est difficile d’en établir l’état, on peut toutefois en évaluer les effets et les conséquences selon les formes de la colonisation du pays et le degré d’aliénation des ex-colonisés. Plus d’un demi-siècle après, ils ne se sont jamais affranchis du rôle que leur avait assigné le colonialisme, celui de simples pourvoyeurs de matières premières nécessaires à l’économie de la métropole, aujourd’hui de l’Occident. Une nouvelle forme de colonisation, cette fois soft, sans administration coloniale ni armée présente sur place, le mécanisme de la dette se charge de prélever les richesses produites et de les rediriger vers les créanciers en Occident. Désarmés devant les fluctuations de la valeur de leurs exportations, produits du sous-sol et des cultures de rentes, il suffit qu’une grande bourse occidentale attrape une toute petite toux pour plonger dans le coma l’entière économie, largement extravertie de ces pays. Ils risquent du coup de se retrouver sous perfusion financière ou alimentaire, octroyée par les nations riches souvent via les institutions intergouvernementales dont les Nations Unies.

Aux tout débuts, dans l’élan enthousiaste de la liberté retrouvée, de louables initiatives économiques et sociales ont pourtant accompagné les premières décennies des Indépendances, toutes avec la saine intention de mettre fin à l’injustice sociale et aux disparités. Les économies planifiées, inspirées des républiques socialistes de l’Europe orientale, n’ont pas tardé à se muer en un capitalisme d’État. Cette dérive, qui n’avait rien d’égalitaire se traduisait dans les faits par la gestion privée des biens publiques à travers les entreprises étatiques dirigées par des commis désignés. Quant aux économies libérales, elles pratiquent encore aujourd’hui un « affairisme d’État » qui pourrait se résumer au partage du grand business entre les proches du pouvoir. L’entreprenariat indépendant n’a aucune chance de survie sous ces tropiques où le marché, entendu comme mise en concurrence libre des capitaux, n’existe pas. Les objectifs étaient ambitieux, ils ont été trop peu souvent au rendez-vous, même si les résultats diffèrent d’un pays à l’autre. Il faut toutefois rappeler que l’aspect développement social primait sur la performance économique car il s’agissait avant tout d’émanciper ces populations longtemps colonisées, maintenues dans l’arriération et privées de leurs droits les plus élémentaires.

Aujourd’hui, les villes africaines, en revanche, elles, ont vu le secteur dit informel carrément exploser, une économie de négoce, de bazar et de trottoirs a envahi tous les interstices de la société et n’épargne aujourd’hui aucun commerce y compris celui du change11 ! Un dynamisme extraordinaire impulsé par le privé est venu compenser la léthargie de l’État. Il faut toutefois noter que, dans un contexte mondial de concurrence effrénée et d’échange inégal, même ceux qui en ont (eu) la volonté politique éprouvent des difficultés à traduire les principes de la bonne gouvernance dans la réalité, c’est-à-dire à concilier les fonctions écologiques, économiques et sociales.

Par ailleurs, dans la vie de tous les jours, un cérémonial protocolaire, habilement concocté, entoure constamment les officiels partout où ils se déplacent à travers le pays. Conçu pour impressionner la petite gens, ce décorum entretient et cultive un culte de la personnalité pathétique qui, paradoxalement, les en éloigne tous les jours davantage ; un fossé sépare les promesses faites à cette petite gens de leur réalisation. Détenteur du pouvoir, ad vitam æternam, autocratique, militaire ou monarchique qu’il soit, aucun régime n’a l’intention de restituer la souveraineté au peuple via la démocratie. A se demander s’ils ont plus combattu l’oppresseur que l’oppression ? Ce qu’ils attendaient, avant tout, c’était, sans doute, prendre sa place. A des degrés variés, tous ces régimes se caractérisent par un triptyque maléfique : déprédation étatique, sous-développement socioéconomique et absence d’un État de droit.

Des maures et des nègres, braves gens, étaient venus mourir loin, très loin de chez eux pour défendre un Empire en qui ils avaient confiance mais qui les opprimait et qui les considérait à peine comme des humains. Leurs enfants et leurs petits-enfants, généralement émancipés aujourd’hui, mais maintenus dans l’inconfort, bien que nés dans un pays «libéré », ont pour seul et unique désir : le fuir. Pour aller où ? Chez l’ancien colonisateur pourtant accusé (parfois à raison) de tous les crimes ! De là à évoquer le syndrome de Stockholm… Même du côté des dirigeants, d’apparence plus patriotique, dont les vieux routards, indéboulonnables, caciques rodés au double langage et à la démagogie, il existe une fascination intime pour l’ex-métropole, une sorte de nostalgie aussi forte que l’énergie déployée à faire semblant, en public, de le nier.

« Le prestige des hommes politiques et de nombreux diplômés – lettrés arrogants, avachis dans un infini confort de la théorie et de la rhétorique, énoncées en langue de bois – occulte le fait que le savoir doit être utile et que la science doit s’appliquer ; parler, penser, réfléchir et méditer, certes, mais il faut aussi concevoir, bâtir, labourer, creuser, réparer, entretenir, construire, récolter, bref, améliorer le fonctionnement de l’économie réelle. »12

La construction d’une mythologie est propre à tout peuple, les nouveaux États africains ne s’en sont pas privés. Ils ne cessent de flatter une identité parfois fantasmée, souvent présentée comme menacée, toujours magnifiée. Ils consacrent beaucoup de temps et d’argent à glorifier leur passé, à travers un récit national – l’Histoire officielle – fréquemment revisité et ajusté aux convenances des tenants du pouvoir lesquels, tam-tam battant, s’égosillent en promettant à leur peuple, lors des comices électoraux, un futur radieux. Dans le discours politique, le présent n’est jamais à l’ordre du jour. Si la libération de l’Afrique appartient dorénavant au passé, à quand celle de l’africain ?

Nasser ©

Consultant Nations Unies et essayiste

Auteur de La faim du monde, Editions Balland

 

1 Né à Paris, il vit et travaille à Rome en qualité de consultant international (Onu) et d’auteur

2 Produits de la colonisation, les musées ethnographiques constituent la raison d’être des représentations stéréotypées et infériorisantes de l’autre, autrement dit

des peuples non européens.

3 La restitution des trésors pillés aux peuples africains par les ex-colonisateurs est un geste politique, effectué au compte-goutte et à portée finalement limitée, mais qui commence à faire tache d’huile. Exposé dans les plus grands musées occidentaux, le butin de guerre colonial est évalué à des centaines de milliers d’œuvres. Les pillages privés et ceux des expéditions scientifiques sont plus difficiles à évaluer. Quant aux archives écrites, visuelles et sonores de l’Afrique, elles sont encore en possession des anciens colonisateurs.

4 Le point, Nasser, « L’Afrique importe presque tout ce qu’elle consomme » https://www.lepoint.fr/afrique/nasser-brahimi-l-afrique-importe-presque-tout-ce-qu-elle-consomme-16-06-2020-2380076_3826.php

5 Sur ce point précis, l’OUA puis l’Union africaine retiennent le principe cardinal la non intangibilité des frontières héritées du colonialisme.

6 « Le colonisateur conservera le substrat de pouvoir intermédiaire qui lui servira de relais indirects avec l’administration coloniale. » (Un empire bon marché, Denis Cogneau, Editions du Seuil, 2223, page 23).

7 Aimé Césaire, Discours sur le colonialisme, 1950

8 Oxfam

9 RFI, émission du 11 juillet 2023

10 19 ans, la moyenne d’âge de la population, 66 ans celle des présidents gérontes (Le Point Afrique).

11 Toutes les capitales africaines possèdent un quartier « réservé » à la conversion des devises au marché noir où les changeurs opèrent à ciel ouvert.

12 In La faim du monde, Nasser, Editions Balland, Paris 2020

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