AfriCam, la première réserve naturelle… virtuelle


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Vue d'une webcam
Vue d'une webcam

Africam propose un voyage en direct dans les plus belles réserves animalières d’Afrique australe, en multipliant les webcams et les ressources. Superbe, malgré l’abondance de publicité. Au moins, c’est gratuit !

D’un clic il vous toise. Lui, c’est un lion, superbe et généreux comme il se doit : un lion mâle du parc Krüger, en Namibie. La webcam qui l’a saisi, il y a quelques secondes au bord de la mare alors qu’il finissait de boire, l’a surpris – est-ce le flash ? – et il vous regarde. Au moins est-ce que vous croyez, tout à votre fascination de la rencontre inattendue. Car s’il vous voyait vraiment, ce lion superbe et généreux qui fixe la caméra sans comprendre, il serait peut-être encore plus surpris que vous.

Il n’en est rien : vous êtes sur AfriCam, la première réserve naturelle virtuelle et personne n’embêtera le lion pour le plaisir de vos yeux. Tel est le concept simple et formidable qui a guidé les créateurs sud-africains de ce site : permettre aux internautes d’aller, depuis leur écran d’ordinateur, à la rencontre de la faune extraordinaire des grandes réserves de l’Afrique australe, de la Namibie au Botswana en passant par l’Afrique du sud, la Tanzanie et le Zimbabwe.

Bienfaits de l’oisiveté

Un concept poussé très loin, grâce à une quinzaine de caméras disséminées dans autant de points stratégiques du Krüger, du Djuma, du Sabi Sabi ou d’Etosha. Le plaisir est pimenté de quelques frissons, grâce à la  » sharkcam  » qui vous permet de suivre, bien au sec, les évolutions d’un brave requin mangeur de tout ce qui passe à sa portée.

L’une des plus grandes qualités du site, hormis la qualité des prises de vue en direct, tient à son utilisation complète des différentes ressources de l’Internet. Outre les webcams, de très nombreux clips vidéos sont disponibles. Tous présentent des scènes qui incitent à la méditation sur les bienfaits de l’oisiveté animale : le déjeuner d’un écureuil, la sieste d’une lionne dans l’herbe grasse, voire le rut des impalas… On pourra aussi apprendre à reconnaître les différentes espèces, grâce à un bestiaire et à un herbier virtuels très simples et pédagogiques.

Le site est en anglais, ce qui ne rebutera pas les non-anglophones car l’essentiel est dans les images. Un petit bémol pour la présence envahissante de la publicité. On se consolera en considérant la qualité technique irréprochable de l’ensemble.

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