Affaire Pegasus : l’Algérie accuse le Maroc


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Ramtane Lamamra, Premier ministre algérien
Ramtane Lamamra, Premier ministre algérien

Après la grosse révélation faisant état de plus 6 000 Algériens espionnés par le Maroc, le gouvernement d’Abdelmadjid Tebboune s’est emparé de l’affaire Pegasus. Le ministère algérien des Affaires étrangères a condamné une « atteinte systématique aux droits de l’Homme et libertés fondamentales qui constitue également une violation flagrante des principes et normes régissant les relations internationales ».

Le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, qui serait également concerné dans l’affaire Pegasus en lien un scandale d’espionnage du Maroc, a exprimé « sa profonde préoccupation suite aux révélations émanant d’un consortium de nombreux organes de presse de grande renommée professionnelle et faisant état de l’utilisation à large échelle par les autorités de certains pays, et tout particulièrement par le Royaume du Maroc, d’un logiciel d’espionnage dénommé +Pegasus+ contre des responsables et citoyens algériens ».

Le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, condamne une « atteinte systématique aux droits de l’Homme et libertés fondamentales qui constitue également une violation flagrante des principes et normes régissant les relations internationales » qui menacerait « le climat de confiance qui doit présider aux échanges et interactions entre les responsables et représentants des Etats ».

La réaction du ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, intervient par la publication d’un communiqué du procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed (Alger), annonçant l’ouverture d’une enquête préliminaire sur « l’existence d’un système d’intelligence informatique d’écoute et d’espionnage ayant visé les intérêts de l’Algérie, mais aussi des citoyens et des personnalités algériennes ».

A lire : Affaire Pegasus : l’Algérie diligente une enquête contre le Maroc et Israël

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