Accusé d’avoir tué sa petite amie : les choses se compliquent pour Pistorius


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Accusé du meurtre de sa petite amie, le champion paralympique sud-africain, Oscar Pistorius, devra aussi répondre, lors de son procès prévu en mars 2014, de deux nouveaux chefs d’accusation liés à l’interdiction du port d’arme en Afrique du Sud. Ce qui risque davantage de compliquer la tâche à sa défense.

Oscar Pitorius est loin d’être tiré d’affaire. Le champion paralympique sud-africain, accusé du meurtre de sa petite amie, Reeva Steenkamp, 29 ans, devra aussi répondre de deux nouveaux « chefs d’accusation « en lien avec la loi sur le port d’arme prohibé », lors de son procès prévu en mars 2014, a indiqué à l’AFP le porte-parole du parquet, Nathi Mncube, sans donner de détails sinon que l’athlète, en « avait été informé ».

Ces nouveaux éléments de l’affaire porte donc au total à quatre chefs d’accusation contre Oscar pistorius, s’ajoutant à ceux de « meurtre » et de « possession de munitions ». Les nouveaux faits reprochés à l’athlète célèbre pour avoir couru avec les valides aux Jeux Olympiques de Londres en 2012, sont antérieurs au meurtre de sa petite amie. Il concerne l’affaire du restaurant de Johannesburg où il avait déchargé accidentellement le pistolet d’un ami en janvier dernier. Et lors d’un autre incident antérieur, il avait tiré dans le plafond d’une voiture décapotable, alors qu’il était en compagnie d’une autre petite amie.

Oscar Pistorius est connu pour être un passionné d’armes à feu. Il est aussi décrit comme quelqu’un de parfois violent, et enclin à perdre facilement son sang-froid. Il a abattu sa petite amie de quatre balles de 9 mm tirées à travers la porte des toilettes le jour de la Saint-Valentin 2013. Il a toujours plaidé la thèse de l’accident et explique qu’il a tiré à plusieurs reprises à travers la porte verrouillée en croyant à la présence d’un cambrioleur. Une version réfutée par le ministère public sud-africain qui estime qu’il y a eu un meurtre prémédité. En attendant, le célèbre athlète sud-africain, surnommé « Blade Runner » en raison de ses prothèses de carbone, a dû mettre entre parenthèses sa carrière, qui s’est arrêtée nette.

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