Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed Ali, a, après l’achèvement du deuxième remplissage du Barrage de la Renaissance, adressé un message à l’Égypte et au Soudan pour les rassurer, réaffirmant que cette étape n’aura aucune incidence négative sur les deux pays.
C’est dans un message publié sur son compte Twitter que le chef du gouvernement éthiopien, Abiy Ahmed, s’est adressé à ses deux « voisins » du Nil, après avoir pris ce que l’Egypte et le Soudan appellent une décision unilatérale, née d’aucune discussionprélable. En effet, c’est après des travaux sur Abay (le Nil Bleu) que l’Ethiopie s’est prononcée sur cette question objet de crise dans cette région.
« Le deuxième remplissage du Barrage de la Renaissance éthiopienne, sur la rivière Abay, a eu lieu le 20 juillet… Comme je vous l’avais promis à l’avance, le 9 juillet, l’Éthiopie a rempli son barrage pendant la saison des pluies avec prudence et de manière bénéfique… Je tiens à vous assurer une fois de plus que ce remplissage ne lésera aucun de nos pays et que le Grand barrage de la Renaissance demeurera un véritable gain et un symbole de croissance et de coopération conjointes », a tenté de rassurer Abiy Ahmed.
Une « imposition de sa politique du fait accompli » à laquelle l’Ethiopie semble habituée et que le Soudan a dénoncé de toutes ses forces. D’autant que le 5 juillet dernier, l’Éthiopie s’est tout juste contenté de notifier l’Égypte et le Soudan qu’elle a entamé le processus d’un deuxième remplissage du barrage. Dans ce sens, Le Caire et Khartoum ont appelé Addis-Abeba à reprendre les négociations pour trouver, le plus rapidement possible, un accord contraignant sur le barrage.
