2012 : PROPARCO conforte son rôle de financement du développement durable


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Paris, le 10 juin 2013. À l’occasion de la publication de son rapport annuel, PROPARCO, la filiale de l’Agence française de développement (AFD) dédiée au financement du secteur privé, présente le bilan de ses interventions en 2012. Avec 740 M€ de signatures et un portefeuille de 3,1 Md€, – en hausse de 20 % par rapport à 2011 – PROPARCO a confirmé sa place parmi les principales institutions financières de développement européennes.

Son total bilan a atteint un niveau record de 3,6 Md€. Elle compte désormais plus de 340 clients dans 60 pays. La croissance de ses actifs s’est combinée à une bonne performance financière – son résultat net s’est établi à 39 M€ – et à un impact développemental accru.

« L’année 2012 a conforté notre positionnement de financeur responsable des opérateurs privés du Sud. Les excellents résultats de PROPARCO témoignent de la pertinence de son modèle économique. Elle démontre que le financement du secteur privé dans les pays émergents et en développement est non seulement un levier de développement, mais aussi une activité rentable », déclare Claude Périou, Directeur général de PROPARCO.

Une année très africaine

2012 marque le renforcement de l’action de PROPARCO en Afrique subsaharienne. Ses financements dans la région ont atteint plus de 350 M€, soit une augmentation de près de 40 % par rapport à 2011.

« L’Afrique a toujours été et demeure la priorité de notre institution. En 2012, PROPARCO lui a consacré près de 50 % de son activité, principalement dans les secteurs agricoles, financiers et des infrastructures. Notre expérience et notre connaissance de la région font de PROPARCO la plus africaine des institutions financières de développement bilatérales », explique Claude Périou.

PROPARCO a soutenu, par exemple, la construction d’une tour solaire en Afrique du Sud, la modernisation de l’aéroport d’Abidjan, des projets d’efficacité énergétique en Côte d’Ivoire et au Ghana, et le financement de plusieurs banques locales. Par ailleurs, elle a renforcé sa présence en Afrique subsaharienne avec la réouverture du bureau de Lagos au Nigeria.

Un fort engagement dans la lutte contre le changement climatique

En 2012, PROPARCO a consacré plus de 30 % de ses financements à la lutte contre le changement climatique. Elle a soutenu des opérations phares dans le secteur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, pour un montant de financement de 240 M€ soit 40 % de plus qu’en 2011.

« La lutte contre le changement climatique est au cœur de la stratégie de PROPARCO. Nous avons engagé d’importants efforts pour promouvoir auprès de nos clients des modèles économiques sobres en carbone et accompagner le transfert des technologies de pointe dans les pays émergents et en développement. En 2012, nos financements et cofinancements contribueront à éviter ou à réduire les émissions de gaz à effet de serre à hauteur de 1,5 millions de teq C02 par an », rajoute Claude Périou.

Une présence accrue en Outre-mer

L’année 2012 a aussi été marquée par le renforcement de l’action de PROPARCO en outre-mer. Son offre d’investissements en fond propres s’avère particulièrement pertinente, dans un contexte économique plus fragile qu’en métropole. PROPARCO a souscrit à l’émission d’obligations convertibles de la société d’aménagement réunionnaise CBo Territoria, pour un montant de 8,5 M€.

Le renforcement du portefeuille d’investissements directs

PROPARCO a poursuivi, en 2012, le développement de ses investissements directs en capital. Elle a signé 14 prises de participation directes pour un montant de 62 M€, soit une augmentation de 87 %

par rapport à 2011. La filiale de l’AFD a mobilisé ses instruments en capital, dans une grande diversité de secteurs : l’industrie, l’éducation, la santé, la santé, l’énergie et la banque. Elle est, par exemple, entrée au capital de l’école privée d’ingénieurs tunisienne ESPRIT. Plus de 40 % de ses investissements en 2012 ont, par ailleurs, bénéficié à l’Afrique.

Une contribution importante au développement local

Les résultats de PROPARCO conjuguent une bonne performance financière avec un fort impact sur le développement. Les financements et cofinancements de PROPARCO en 2012 contribueront à :

Garantir l’accès à des débouchés de vente à 286 000 producteurs agriculteurs
Créer ou maintenir 145 000 emplois directs et 295 000 emplois indirects
Réduire ou éviter les émissions de gaz à effet de serre à hauteur de 1,5 million teq CO2 par an.
Contribuer aux revenus des États à hauteur de 134 M€ par an
Permettre l’accès au microcrédit de 610 000 personnes
Améliorer la performance environnementale et sociale de 29 entreprises et institutions financières.
Produire une puissance énergétique renouvelable de 831 GW

2013, renforcer notre contribution au développement local

PROPARCO poursuivra, en 2013, son engagement en Afrique subsaharienne, qui restera la zone d’intervention privilégiée pour PROPARCO. Elle se concentrera sur le développement des infrastructures et le renforcement des systèmes financiers pour soutenir une croissance durable et inclusive dans la région. En parallèle, PROPARCO poursuivra sa diversification géographique en explorant de nouveaux territoires dans le Caucase, en Asie et en Amérique latine. Le soutien aux pays méditerranéens, mais aussi au Moyen-Orient, restera un enjeu fort ainsi que l’approfondissement de son action en outre-mer.

« En 2013, PROPARCO aura à cœur d’approfondir sa mission de développement et de maximiser l’impact de ses opérations. Nous engagerons des efforts supplémentaires pour améliorer le suivi en matière environnementale et sociale. Nous développerons nos activités d’assistance technique. Une attention accrue sera également portée au suivi des impacts développementaux, à la prise en compte des questions de gouvernance chez ses clients et à la mise en œuvre d’un bilan carbone sur toutes les opérations financées», indique Claude Périou.

En termes d’instruments financiers, PROPARCO développera son offre en monnaie locale – pour mieux protéger ses contreparties du risque de change – et poursuivra le renforcement de son portefeuille d’investissements directs. Elle maintiendra un niveau d’exigence très élevé en matière de sécurisation financière.

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