RDC : libération des militants arrêtés à Goma


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Près d’une dizaine de militants du mouvement Lutte pour le changement (Lucha) arrêtés mardi à Goma, à l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), ont été libérés.

Plusieurs dizaines de militants membres du mouvement Lutte pour le changement (Lucha) arrêtés, mardi 17 mars 2015, par la police, ont été libérés le jour-même, a annoncé le gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku, ce mercredi.

Près de neuf membres du mouvement avaient été incarcérés après l’organisation d’un manifestation au siège de l’ANR (l’Agence nationale de Renseignement) de la ville de Goma pour réclamer la libération d’activistes africains sénégalais, burkinabè et congolais arrêtés dimanche à Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo (RDC).

Le mouvement a confirmé ces libérations sur Twitter. Selon Lucha, les militants incarcérés ont subi la torture, rapporte BBC Afrique.

Poursuite des actions

Les leaders des mouvements citoyens sénégalais « Y en a marre », burkinabè « Le Balai citoyen » » ou encore congolais « Flimbi » ont été arrêtés dimanche après avoir organisé une réunion sur la citoyenneté avec des jeunes congolais.

Le ministre de la Communication et des médias congolais, Lambert Mende, a déclaré aux journalistes que les activistes provenant du Sénégal et du Burkina Faso étaient venus pour « promouvoir la violence en assurant une sorte de formation, une sorte de coaching de certains groupes de jeunes proches d’une certaine opposition à l’usage des instruments de violence contre d’autres groupes ou contre des institutions de la République ».

Le journaliste congolais de la chaîne privée Antenne A, Eric Izami, le seul des cinq arrêtés le jour-même qui n’avait pas encore été libéré est sorti de prison mardi soir, a indiqué la chaîne.

Le mouvement Lucha a indiqué la poursuite des actions pacifiques jusqu’à la libération des activistes détenus à Kinshasa, toujours sur son compte Twitter. Selon l’organisation, un sit-in a été organisé devant le protectorat juste après leur libération. Un grève serait également en cours dans l’université de Goma. Selon une information de dernière minute, les membres du groupe « Y en a marre » ont été libérés.

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