Pathologies de l’œil : l’anticancéreux Avastin autorisé en alternatif au Lucentis !


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L’anticancéreux Avastin va être autorisé comme traitement pour une grave maladie de l’œil, actuellement soignée par un médicament beaucoup plus coûteux, le Lucentis.

L’anticancéreux Avastin va être autorisé comme traitement pour une grave maladie de l’œil, actuellement soignée par un médicament beaucoup plus coûteux, le Lucentis, a appris l’AFP, ce samedi auprès du ministère de la Santé.

La ministre de la Santé Marisol Touraine « vient de transmettre au Conseil d’Etat un projet de décret pour permettre aux ophtalmologistes d’utiliser l’Avastin dans le traitement de la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge) », une maladie dégénérative qui affecte le centre de la rétine et provoque quelque 3 000 nouveaux cas de cécité par an, a indiqué le ministère, confirmant des informations publiées par Le Parisien.

Le Lucentis, commercialisé par le laboratoire suisse Novartis, est actuellement le seul produit autorisé en France pour traiter la DMLA « humide », la forme la plus redoutable de DMLA qui touche environ 300 000 personnes en France, selon l’association DMLA.

Selon l’AFP, le coût élevé de Lucentis (800 euros par injection mensuelle) avait conduit des praticiens hospitaliers à prescrire l’anticancéreux Avastin, du laboratoire suisse Roche (30 à 50 euros par injection), présentant des propriétés similaires, mais la Direction générale de la santé (DGS) a interdit cette pratique en juillet 2012 « pour préserver les impératifs de sécurité sanitaire ». Ce qui avait suscité l’émoi des spécialistes.

L’Avastin a été présenté par les laboratoires comme un produit « plus dangereux » auprès des services de santé et des médecins prescripteurs. Le Parisien indique que le Lucentis a coûté 438 millions d’euros à l’assurance maladie en 2013 et a ainsi représenté « son premier poste de dépenses », s’agissant des médicaments.

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Journaliste pluridisciplinaire, je suis passionné de l’information en lien avec l’Afrique. D’où mon attachement à Afrik.com, premier site panafricain d’information en ligne
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