Viols, violences, mutilations génitales : la femme dans tous ses…. malheurs


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Sur le continent africain, les femmes sont quotidiennement victimes de violences, qu’elles soient domestiques ou sexuelles. C’est un sujet qui demeure tabou en dépit des actions des organisations de protections des femmes et des institutions africaines.

Les femmes en Afrique subissent de multiples violences. Selon les dernières statistiques, les taux de violences sexuelles contre les femmes en Afrique dépassent les 45%, ce qui représente 10% de plus que la moyenne mondiale. Les femmes sont victimes de violence en tout genre : viols utilisés comme arme de guerre dans les conflits, victimes de mutilations génitales féminines, violences domestiques ou encore mariage précoce.

Violences multiples

Les Africaines, quel que soit leur pays, doivent faire face à de multiples cas de violences. Ainsi en Afrique du Sud, les femmes subissent des violences domestiques. En Côte d’Ivoire, elles sont victimes de mutilations génitales tandis qu’en République Démocratique du Congo, le viol contre les femmes est une véritable arme de guerre.

En Afrique du Sud, la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes marque le début d’une campagne de seize jours contre ce fléau, selon RFI. C’est dans ce pays que le taux de violence exercée sur les femmes est le plus élevé. Rien qu’en 2013, plus de 1 000 femmes ont succombé à des violences domestiques. Les églises du pays s’insurgent face à l’augmentation de ces violences. Certaines sont battues par leur mari.

En Côte d’Ivoire, les femmes victimes de mutilations génitales peuvent trouver refuge au centre de prévention et d’assistance aux victimes de violences sexuelles Pavvios à Attécoubé, près d’Abidjan. Ce centre permet à ces femmes de se soigner, d’avoir recours à une aide.

Le viol est une véritable arme de guerre en République Démocratique du Congo où les femmes allant faire les courses ou laver leurs habits se font violer par plusieurs soldats quotidiennement. Certaines tombent enceinte et sont obligées de garder leur enfant, car l’avortement est interdit dans ce pays sauf si la vie de la mère est en danger.

Face à toutes ces violences, les institutions africaines telle que la Banque Africaine(BAD) tentent de lutter contre ce fléau. Ainsi, la Banque Africaine de Développement tente d’apporter des solutions à ce problème en investissant dans le capital humain. La BAD souhaite que les femmes soient actives, participent à la croissance du continent. Elle a ainsi mis en place des structures visant à aider les femmes à faire prospérer leur commerce.

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