Maroc : la presse française éclaboussée par une nouvelle affaire de corruption


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Après les révélations de dessous-de-table reçus par des journalistes de « Libération », « TF1 », « L’Express » et « Le Point » de la part de la monarchie marocaine, il s’agit d’une nouvelle affaire de corruption qui touche la presse française.

De nouvelles révélations de corruption de journalistes, par un pouvoir autoritaire d’Afrique du Nord, salissent la presse française. Avant les journalistes de Libération, TF1, L’Express et Le Point qui auraient été payés par la monarchie marocaine, le régime de Ben Ali avait déjà su s’attirer, en 2011, les faveurs de patrons de presse français.

Séjours luxueux

A l’époque, Le Canard enchaîné avait indiqué que l’ancien homme fort de la Tunisie avait « remercié » des patrons de presse comme Etienne Mougeotte qui était à la tête du Figaro, Nicolas de Tavernost à M6, Dominique de Montvalon au Parisien, Alain Weil de RMC-BFM TV, Jean-Claude Dassier à l’époque à LCI et Françoise Laborde alors à France 2. Ils auraient été gratifiés de séjours luxueux tous frais payés, pour eux et leur famille.

Les versements auraient alors transité par une société de communication, Image 7, liée à l’Agence tunisienne de communication extérieure (ATCE).

Connivence

La nouvelle affaire de corruption concerne à nouveau des journalistes français et un pouvoir autoritaire d’Afrique du Nord. Des échanges de mail ont été diffusés, depuis octobre 2014, par un hackeur marocain, « Chris Coleman ». Ils informent de liens de connivence entre des éditorialistes de la presse française et des membres du pouvoir marocain, qui auraient aussi versé plusieurs milliers d’euros à des journalistes. A cela s’ajoutent des séjours passés dans des hôtels du Royaume.

Des révélations qui ternissent davantage l’image de la presse française et qui remettent sur la table des débats la fiabilité des informations livrées par ces médias, concernant bien entendu l’Afrique.

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