Ebola : pourquoi les pays africains réclament des aides massives


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Face à l’épidémie de virus Ebola qui sévit en Afrique de l’Ouest, les pays africains réclament des aides massives de la communauté internationale.

Au lendemain de la conférence internationale de lutte contre Ebola, les pays africains ainsi que la communauté internationale souhaite éradiquer l’épidémie et préparer la reconstruction des Etats affectés. Pour ce faire, la Sierra Leone, le Liberia ainsi que la Guinée, qui sont les trois pays les plus touchés par l’épidémie, doivent percevoir une importante aide financière. Le Président guinéen Alpha Condé préconise « un plan Marshall et une annulation de la dette afin de gérer une situation similaire à une sortie de guerre ».

Une demande que ne semblent pas approuver les acteurs présents lors de cette séance, souhaitant avant toute chose garantir à ces pays l’argent déjà promis. « Cette réunion n’était pas une nouvelle conférence des donateurs et il ne s’agissait pas de lever de nouvelles sommes, l’important maintenant est que les promesses qui ont été faites soient à présent réalisées », précisent les acteurs présents lors de cette conférence. La communauté internationale a déjà promis de verser près de 5 milliards de dollars à ces trois pays.

Parmi les priorités, garantir le versement des aides promises pour un montant total de 4,9 milliards de dollars, dont 2,4 milliards ont déjà été déboursés, selon des chiffres de la Commission. La contribution européenne, d’un montant de 1,2 milliard d’euros, a déjà été versée « pour plus de la moitié », selon une source européenne. Cependant, le combat contre le virus Ebola continue, « il faut maintenir la mobilisation et vérifier que tout le nécessaire est fait », selon la Commission européenne.

La mise en place d’équipes sanitaires volantes afin de mieux lutter contre le virus semble nécessaire. Selon le dirigeant de la mission de coordination des Nations Unies pour Ebola, Ismaïl Ould cheikh Ahmed, « il faut convaincre des communautés qui résistent encore d’adopter les bonnes pratiques », ce qui ne semble pas chose aisée. Le manque de personnels soignants dans les zones les plus touchées demeure un problème en dépit de l’engagement de nombreux Africains à la mise en place d’un système d’évacuation rassurant les volontaires étrangers.

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