Le virus Ebola menace des milliers de femmes enceintes


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Les ventres de femmes enceintes
Les ventres de femmes enceintes

Des milliers de femmes enceintes risquent de mourir en couche car elles ne sont pas assistées par les sages-femmes dans les pays comme le Liberia ou encore la Sierra Leone, durement touchés par le virus Ebola.

Selon plusieurs ONG, parmi lesquelles Save The Children et ActionAid, des dizaines de milliers de femmes enceintes pourraient mourir en couche faute de soins en Afrique de l’Ouest, durement touchée par l’épidémie d’Ebola.

Certaines sages-femmes, en effet, refusent de les assister craignant d’être contaminées par le virus Ebola, qui se transmet par les fluides corporels : sang, selles et urine en particulier.

Selon le Fonds des Nations- Unies pour la population (FNUAP) « 800 000 femmes accoucheront dans l’année à venir en Sierra Leone, en Guinée et au Liberia, et 120 000 d’entre elles pourraient, faute de soins d’urgence, connaître des complications lors de l’accouchement ».

Or, de nombreuses sages-femmes hésitent désormais à assister les mères lors des accouchements, craignant d’être infectées par le virus Ebola.

De même, les experts se sont déjà inquiétés des risques encourus par tous ceux qui, touchés par d’autres maladies, peinent à se faire soigner dans des hôpitaux surchargés par les victimes de l’épidémie, ou par les conséquences économiques désastreuses que l’épidémie pourrait avoir sur les pays touchés.

L’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest a déjà fait 4 960 morts sur 13 268 cas selon l’Organisation Mondiale de la Santé.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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