Centrafrique : l’ONU dénonce un « nettoyage ethnique » contre les musulmans


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Un habitant devant un bâtiment incendié
Un habitant devant un bâtiment incendié

Antonio Guterres, Haut commissaire de l’ONU pour les réfugiés, a dénoncé, ce jeudi, un nettoyage ethnique contre les populations musulmanes en Centrafrique.

La plupart des populations musulmanes, chassées de l’ouest de la Centrafrique, sont victimes d’un « nettoyage ethnique », a dénoncé, ce jeudi, Antonio Guterres, Haut commissaire de l’ONU pour les réfugiés.

« Depuis début décembre, nous avons effectivement assisté à un nettoyage ethnique de la majorité de la population musulmane vivant dans l’ouest de la RCA », a estimé le responsable, lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU consacrée à la situation dans l’ancienne colonie française.

Depuis la chute de l’ancien Président François Bozizé, les affrontements qui opposent les rebelles de l’ex-Séléka, qui ont mené le coup d’Etat en 2013, et les milices « anti-balaka », organisées en groupes menant des représailles, ont fait des milliers de morts et blessées.

Sans compter les déplacements de plusieurs milliers de populations. Certaines ont dû aller se réfugier dans le Cameroun voisin, et affirment ne pas être prêtes à revenir dans le pays.

De son côté, la Présidente de transition de la Centrafrique Catherine Samba-Panza a affirmé de nouveau que la situation de son pays était toujours très préoccupante, lors de son sa visite à Luanda, la capitale angolaise, ce jeudi.

Lire aussi : Centrafrique : l’Union africaine qualifie les anti-balaka de « terroristes »

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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