Caroline Aimée Nseke élue Miss Cameroun 2017


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Placé sous le thème « l’unité nationale au service de la paix et du développement » et sous la présidence de Chantal Biya, la première dame qui avait personnellement effectué le déplacement, la finale nationale du concours de beauté Miss Cameroun s’est tenue le samedi 30 décembre 2017 au Palais des congrès de Yaoundé.

Vingt-six candidates, issues des dix régions du Cameroun, s’étaient affrontées pour obtenir la couronne en jeu, symbole du titre de plus belle femme du Cameroun.

Au terme de cet évènement annuel qui a duré environ cinq heures d’horloge, la candidate numéro 7, Caroline Aimée Nseke, 21 ans, a été élue plus belle femme du Cameroun («Miss Cameroun»). Déjà désignée «Miss Cameroun» en 2016 en Suisse, pays où elle réside, cette étudiante en droit des affaires, native de la région du Littoral, l’a emporté face à 11 concurrentes.

Caroline Aimée Nseke, qui a déclaré placer son mandat sous le signe de la solidarité avec les déshérités, succède sur le podium à Michelle-Ange Minkata.
Pendant une semaine, le comité d’organisation de cet événement n’a eu de cesse de rappeler les critères de participation à ce concours.

Ces critères sont les suivants : être de nationalité camerounaise; être de bonne moralité; savoir s’exprimer en langues locales, maîtriser les us et coutumes de sa région; être célibataire sans enfant; mesurer 1m68 pieds nus; être scolarisée; parler les langues officielles du Cameroun (anglais et français); avoir une bonne élocution; avoir une bonne présentation physique (cheveux, ongles, peau..) et être belle( bonne présentation physique).

Malgré ce rappel, le Comité d’organisation de Miss Cameroun (Comica) n’a pas pu éviter une polémique, après la disqualification de Georgine Mvondo, candidate de la région du Centre. Il lui a été reproché d’être une mère célibataire, ce qui est contraire au règlement cité plus haut. Sur les réseaux sociaux pourtant, certains internautes estiment que les profils des candidates sont connus à l’avance et pensent que cette élimination a d’autres motivations.

Au cours d’une interview accordée à la CRTV, Mme Ingrid Amougou, présidente du Comica, a défendu cette position, en maintenant que cette disqualification est uniquement due au statut de mère de la candidate.
L’élection de Miss Cameroun a très souvent été au centre de vives polémiques.

Par exemple, la Miss Cameroun 2016, Julie Cheugueu Guimfack, avait été démise de ses fonctions, après des incompréhensions profondes sur les termes du contrat qu’elle avait signé avec le Comica. Elle avait été remplacée par Michelle Ange Minkata, classée 4ème lors de la finale. Cette décision avait suscité des remous au sein de l’opinion publique et soulevé des interrogations sur la crédibilité de l’association en charge de l’organisation de ce concours.

Il est à rappeler que «Miss Cameroun» est un concours de beauté national qui élit chaque année une jeune femme camerounaise. La toute première édition de la compétition fut organisée en 1960. Après plusieurs dizaines d’années d’inertie, le concours fut relancé en 2002 sous l’égide du COMICA (Comité d’Organisation Miss Cameroun).

Devant un parterre impressionnant de personnalités, la nouvelle reine de beauté s’est engagée à lutter contre la cécité et représentera en tout état de cause le Cameroun au concours international Miss Monde 2018.

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