Matoub Lounès donne le ton au festival international du film Amazigh


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La sixième édition du festival international du film Amazigh a ouvert ses portes mercredi soir à Agadir, au Maroc.

Organisé par l’association Issni N’Ourgh d’Agadir, le sixième festival international du film Amazigh a débuté mercredi soir à 21 heures avec la projection d’un documentaire sur le chanteur kabyle Matoub Lounès : Matoub, le combat éternel. Il s’agit d’un documentaire réalisé par Tahar Yami et qui retrace le parcours du défunt militant de la cause identitaire Amazigh en Algérie. Né le 24 janvier 1956, Matoub Lounès aura été, avant son assassinat le 25 juin 1998, l’un des chanteurs et compositeurs les plus en vogue de la Kabylie.

La cérémonie d’ouverture a eu lieu à la chambre de commerce, d’industrie et de services d’Agadir, dans le Sud du Maroc. Le directeur du festival, Rachid Bouksim, a tenu à rappeler les objectifs d’un tel rassemblement, notamment à « contribuer à l’amélioration des conditions des ressources humaines opérant dans le milieu du cinéma d’expression amazigh (…) », rapporte El Watan. Il a, en outre, mis en avant le « rôle primordial que peuvent jouer les critiques dans la professionnalisation de la production cinématographique amazigh (…) ».

Pour sa part, le commissaire du festival annuel culturel du film amazigh en Algérie, Si El Hachemi Assad, a souligné la nécessité d’un partenariat entre les deux festivals dans le but de « renforcer la création cinématographique » en Afrique du Nord.

Plus de trente films en compétition

Plus d’une trentaine de films, documentaires, courts et longs métrages, seront présentés au cours de cette nouvelle édition. Dans la catégorie des longs métrages, on retrouve Aghrrabou, d’Ahmed Baïdou, et Carte mémoire, le premier film du jeune réalisateur Youba Ouberka. Le film Yidir, de l’Algérien Tahar Houchi, Vacancy, du Marocain Mohamed Bouzgou ou encore Ansite du Canarie Armando Ravelo, concourent dans la catégorie court métrage.

Les amateurs de documentaires ne seront pas en reste. Ils pourront visionner, entres autres, Agadir 1960 : un rêve en couleur, du réalisateur Brahim Amzil, Tinghir-Jerusalem : Les échos du Mellah, de Kamal Hachkar ou encore Abdelkarim et la guerre du Rif de Daniel Cling.

Un hommage tout particulier est rendu aux « frères Touaregs ». Le cinéma touareg sera représenté notamment par Akli Shakka, réalisateur touareg résidant en Angleterre, avec le film Imshuradj, par la Suissesse Dominique Margo avec Toumast : Guitars et Kalachnikovs… Et durant tout le festival, l’artiste-peintre touareg Haouad expose ses œuvres au musée du patrimoine amazigh d’Agadir. Les portes de cette sixième édition du festival se refermeront le 30 septembre 2012.

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