Afros pépites d’Afrique de l’Ouest


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Vainqueur de la catégorie AFROS PÉPITES

Hampate Sahel Blues – Sénégal – Fusion Jazz, Blues, Acoustique

Hampate Sahel Blues une douceur tirée des bords du fleuve et du folklore local de la région de St Louis.

Tout sur Hampate Sahel Blues :

« Inspiré par le carrefour culturel de la ville de Dagana (st. Louis) avec son mélange ethnique du Sénégal du nord, Hampate très tôt attiré par les mélodies de jaguar nocturne (musique Maure) venant du bord de la rivière opposé et d’autres sons : le Peul, Bambara, Soninke porté le long par le fleuve et déposé tout près avec le folklore local » un regard sur la région de st. Louis spécifiquement à la ville Dagana environ 400 kilomètres au nord du Sénégal. L’ancienne capitale de Walo, cette ville est caractérisée par la diversité culturelle, mais aussi son haut mélange ethnique et a été pour un très long alignement de point de change de nomades de transaction-Saharan. Il inclut parmi d’autres les groupes ethniques Wolof, le Peul, les Landes de Berbère Arabe Soninke. Hampaté confirme que ce mélange ethnique qui a balancé son enfance a influencé son goût pour la musique. Très jeune, il a été apaisé par la diversité rythmique des mélodies parfumées par la poésie d’une région qui est le Sahel.

Il a commencé comme la plupart des musiciens à chanter les vieux succès qui ont passé la radio, comme Youssou N’dour, Baba Maal, Ismaël Lo pour en nommer que quelques-uns. Avec l’apparition du Hip Hop au Sénégal, il pourrait créer un groupe avec d’autres amis à Dagana en 1998.

2005 : Après cinq ans de conservatoire, il commence à jouer en solo avec sa guitare dans des petites bars et restaurants de Dakar.
En 2007 : Il fonde sa propre bande appelée « Hampâté et le SAHEL-BLUES »

2ème de la catégorie AFROS PÉPITES

Djantakan – Togo – Hip-Hop

Djantakan vous présente le Djanta Hip, une fusion du folklore Africain et du Rap… Vous êtes prêts à jumper ?

Tout sur la DJANTAKAN :

Sacré meilleur groupe de Hip Hop togolais en 2004 et 2005, premier collectif à représenter régulièrement le Togo dans des festivals internationaux, le groupe DJANTA KAN (la canne du lion en éwé) formé en 1996 ne cesse d’évoluer et de surprendre. Reconnus pour leur talent, leur sérieux et la qualité de leur écriture, les 4 membres (aujourd’hui 3) ont créé leur propre style: le Djanta Hip, fusion du folklore Africain et du rap. Un style qui, tout en dénonçant les maux de nos sociétés, réunit plusieurs générations autour de la musique. Par DJANTA KAN entendez aussi artistes chanteurs, peintres, plasticiens, informaticiens, écrivains aux textes forts décidés à faire passer leur message par le biais de la culture Hip Hop dans toutes les manifestations. DJANTA KAN, 3 lions conscients et engagés, se sont fixés pour but de représenter le Hip Hop Africain, leur culture Togolaise, leur esprit positif et leur envie d’agir hors des frontières du Continent.

3ème de la catégorie AFROS PÉPITES

DUMBA KULTUR – Burkina Faso – Blues fusion Afro-beat

Dumba KULTUR une sauce qui prend, des mélodies qui restent, une voix cassée attirante… Le prince et le chasseur pour vous séduire…

Tout sur Dumba KULTUR :

En d’autres temps, Alkabore Tega Wende n’aurait même pas eu le droit de chanter, son statut de prince burkinabé étant, par tradition, incompatible avec une si « triviale » activité. Toutefois sa mère déjà donnait de la voix lors des cérémonies de baptême et la musique, on le sait, adoucit même le Rituel. Quant à Sini Moulaye, son appartenance à la caste ivoirienne des Dosso le destinait à devenir chasseur, expert en médecine par les plantes et conteur attitré de l’arbre à palabres. C’était sans compter le djembé, au son duquel il commença de danser à l’âge du lionceau. Le premier affiche un sourire de môme émerveillé, cinglant comme un coup de slam et serti dans un buisson de dreadlocks qui témoigne d’une joyeuse allégeance au reggae. Le second est mince comme un arbre qui monte au ciel, sa voix cassée prend aux tripes. Ces deux-là se sont reconnus tout de suite : le prince et le chasseur ont découvert le plaisir de jouer ensemble, ils se sont entourés de musiciens qui, comme eux, avaient su garder les oreilles grand ouvertes, et ils ont créé DUMBA KULTUR. « Dumba », c’est-à-dire la grande profondeur en langue malinké. Grande profondeur de l’enracinement Africain, scandé par les rythmes Mossi, par les cordes pincées du N’goni et de la Kora, par les résonances subtiles de la calebasse et du djembé.

Discographie :

Deux premiers albums – Le Trône (1999) et Voyage(2004) – ont assis la réputation du groupe sur la scène burkinabé. Celui qui sort aujourd’hui est le fruit vitaminé d’une rencontre en cascade. Préparé dans les studios d’Ouagadougou puis enregistré dans les studios Bogolan de Bamako, sous la houlette du réalisateur Jean Lamoot et avec le concours des musiciens de Salif Keita, le présent album scelle l’alliance de la colère née de l’injustice et de la vitalité inhérente au génie sub-sahélien. Opérer une telle fusion rapproche de l’état de Grâce : Sabab, en bambara

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