Xénophobie en Afrique du Sud : quand le roi des Zoulous joue au pompier pyromane


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Le roi des Zoulous, Goodwill Zwelithini (DR)
Le roi des Zoulous, Goodwill Zwelithini (DR)

Le roi des Zoulous, Goodwill Zwelithini, accusé d’avoir déclenché les violences xénophobes en Afrique du Sud a rejeté toute responsabilité et a appelé au calme ce lundi, à Durban.

Goodwill Zwelithini, le roi des Zoulous, est accusé d’avoir entraîné la vague de violences xénophobes qui s’est abattue à Durban et Johannesburg ces derniers jours.

Il a réfuté ces accusations dans un discours à Durban ce lundi et appelé à la cessation de ces incidents, rapporte Xinhua.

Des médias avaient indiqué qu’il avait appelé les étrangers à faire leur bagage, dans un discours, le 23 mars dernier. « Tous les gens qui m’écoutaient à Pongolo comprennent bien le zoulou Rechercher zoulou (…). On a donné au public une version déformée et mal interprétée de mon discours », a-t-il indiqué en zoulou.

Lutter contre l’immigration illégale

Il a précisé qu’il s’adressait alors à la police qu’il exhortait à lutter contre l’immigration illégale et contre la criminalité.

Les violences xénophobes ont fait sept victimes dans le pays dont trois sud-africains et quatre ressortissants étrangers. Des dizaines de commerces ont été incendié, des personnes blessées.

Ce lundi, les Etats-Unis ont condamné « fermement » ces violences.

Frédéric Schneider
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Diplômé en Sciences Politiques avec une spécialité Études africaines (Paris I Panthéon-Sorbonne), Frédéric Schneider a longtemps travaillé pour Afrik.com. Puis, après avoir travaillé pour TV5 Monde sur les sujets africains, il s'est reconverti comme réalisateur-documentariste, réalisant notamment des films sur les parcours migratoires. Son évolution du journalisme web vers la réalisation témoigne d'un engagement constant pour raconter l'Afrique avec authenticité
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