Un présumé terroriste échappe de peu à la sodomie


Lecture 3 min.
arton32431

Un détenu nigérian suspecté d’avoir participé à l’attentat du 1er octobre 2010 à Abudja, a échappé de peu à une sodomie groupée, d’après son avocat, Me Festus Keyamo. Les agresseurs ne seraient autres que les surveillants pénitentiaires, dont le gardien en chef.

Un détenu nigérian, suspecté d’avoir participé à l’attentat du 1er octobre 2010 à Abudja, a échappé de peu à la sodomie, d’après son avocat, Me Festus Keyamo. Les agresseurs ne seraient autres que les surveillants pénitentiaires, dont le gardien en chef.
Charles Okah, un détenu de la prison de Kuje à Abudja, suspecté d’avoir participé aux attentats à la piégée du 1er octobre 2010, au cœur même de la capitale du Nigeria, a été victime d’un lynchage sexuel, selon les propos de son avocat, Me Festus Keyamo. Les faits se seraient produits le 3 juillet dernier dans sa cellule. Une affaire qui remet en cause le sérieux des surveillants pénitentiaires. Surtout que certaines voix s’élèvent pour dénoncer de telles pratiques qui seraient récurrentes dans les prisons nigérianes.
L’avocat du terroriste présumé raconte les évènements : « mercredi 3 juillet 2013, vers 6h30 du matin, des gardiens de prison, plus précisément MM. Issa Musa (gardien en chef) et Tanko Gokuje (assistant) et trois autres gardiens (…) sont entrés dans la cellule de mon client et ont demandé à examiner son anus, prétendant qu’ils détenaient des informations selon lesquelles il y dissimulait des objets prohibés ».

Des pratiques courantes ?

A entendre les déclarations de l’avocat, ce n’est pas la première fois qu’une telle agression se passe dans les prisons nigérianes, plus précisément dans la prison de Kuje, dans la capitale, Abuja. Il déclare même que son client était même été averti de ces pratiques, qui se seraient banalisées dans la prison. Et les gardiens des cellules seraient bien organisés pour pouvoir assouvir leurs besoins.
« Avant d’entrer dans sa cellule, ils se sont assurés que tous les autres détenus étaient enfermés dans leurs cellules respectives », raconte Me Keyamo.
Mais, « ayant entendu parler par le passé, par d’autres détenus, qu’un tel procédé était parfois utilisé par les gardiens pour sodomiser les détenus, mon client a d’abord cherché à résister, mais il a été forcé d’obtempérer face à la pression et l’insistance des gardiens », poursuit-il, selon des propos relayés par Afriquinfos.
Le chef du gang, en l’occurrence Isa Musa « a retiré ses propres vêtements et présentait une érection ; il a ensuite essayé de pratiquer la sodomie sur le détenu »

Sauvé par le gong

Le prisonnier déterminé à se défendre a dû batailler face aux colosses. Pour parvenir à leurs fins les gardiens ont usé de toutes leurs forces.
« Dans ce but, mon client était maintenu au sol par M. Tanko Gokuje et trois autres gardiens. Il a résisté de plus en plus afin d’empêcher l’accomplissement de l’acte criminel. Il a appelé à l’aide, se faisant entendre des autres détenus ».

Et c’est là que les gardiens ont décidé d’abandonner ces actes qualifiés de « très malheureux, consternant et totalement inacceptables » par l’avocat de Charles Okah. Aucune autre information n’a été révélée, ni par la justice, ni par la maison pénitentiaire, pour le moment.

Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News