Un Ethiopien condamné en Chine pour trafic de khat


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Un Ethiopien a été condamné à sept mois de prison pour trafic de khat en Chine. La substance a été interdite l’année dernière dans le pays.

Le tribunal populaire intermédiaire de Hangzhou, capitale de la province de Zhejiang, à l’est de la Chine, a condamné Ibrahim Abdulsemed Abdosh à sept mois de prison, au début du mois de juillet. Il devra payer une amende de 30 000 yuans, près de 4 878 dollars, a indiqué la juge chargée de l’affaire, Liu Yun.

L’individu a été arrêté le 13 janvier dernier, à l’aéroport international de Hangzhou, par les douaniers, alors qu’il était en provenance d’Addis Abeba, capitale de l’Ethiopie. Ibrahim Abdulsemed Abdosh transportait 0,63 kg de khat, selon la juge, rapporte Xinhua.

Effets stimulants et euphorisants

Le khat est une plante qui est mâchée par les habitants de Somalie, du Yémen ou d’Ethiopie. Elle a été importée dans le monde par les membres de ces communautés qui consomment la substance pour ses effets stimulants et euphorisants, comparables dans une moindre mesure à de l’amphétamine. Le khat a été interdit à la fin du mois de juin dernier en Grande-Bretagne et il l’est déjà dans plusieurs pays d’Europe et d’Amérique.

Les effets du khat sur le corps humain sont encore en partie inconnus mais certains pensent qu’une consommation modérée de cette plante n’a pas d’effets nocifs. Une consommation en grande quantité pourrait entraîner des comportements agressifs, des hallucinations, des états psychotiques, et des problèmes de santé.

La culture du khat fait vivre près de six millions d’agriculteurs au Kenya. L’Organisation mondiale de la Santé estime que le khat peut créer une dépendance psychologique.

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