Un conseil de surveillance pour la coopération française


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Charles Josselin

Le ministre français délégué à la Coopération et à la Francophonie, Charles Josselin, a présenté, mardi dernier, le Conseil d’Orientation Stratégique (COS) du Fonds de solidarité prioritaire (FSP).

Le ministre français délégué à la Coopération et à la Francophonie, Charles Josselin, a présenté, mardi dernier, le Conseil d’Orientation Stratégique (COS) du Fonds de solidarité prioritaire (FSP). Ce nouvel organe devrait permettre une meilleure transparence dans le financement des projets d’aide au développement, tout particulièrement en Afrique.

Le COS devra émettre  » des recommandations sur les orientations du FSP. Priorité sera donnée, pour l’année, à la recherche et à la culture « , a révélé le ministre délégué à la Coopération et de la Francophonie, Charles Josselin, au cours d’une conférence de presse. En 2001, 70 % des fonds FSP iront à l’Afrique subsaharienne.

Le FSP, qui dispose de plus d’un milliard pour mener à bien son action, finance des projets de développement définis au sein d’une zone de solidarité qui s’inspire du pré-carré français. Cette zone de  » favoritisme  » comprend l’Afrique, les Caraïbes et l’Asie. Le COS vient parachever la réforme de la Coopération qui a eu pour résultat majeur l’absorption du ministère de la Coopération par le ministère des Affaires étrangères.

Droit de regard de la société civile

Le comité présidé par le ministre rendra compte de la volonté des autorités françaises de s’inscrire dans une aide au développement multilatérale, comme il est préconisé actuellement au sein de l’Union Européenne. La présence, au sein du directoire de ce conseil, des représentants du PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) et de l’Union Européenne témoigne de cette volonté.

L’ambition du COS est de générer une plus grande implication de la société civile : des ONG et des populations concernées en premier lieu par les projets de développement. C’est le volet déconcentration. Il suppose un partage des ressources de façon locale. Un bon moyen, selon le ministre, de lutter contre la corruption et d’éviter  » les arrières trains d’éléphants blancs « . D’autant plus que les projets financés seront accessibles aux internautes.

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