Tunisie : Ismaïl Fathali, nouveau chef de l’armée


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Le général Ismaïl Fathali a été nommé chef d’état-major de l’armée de terre tunisienne, deux semaines après la démission de son prédécesseur suite aux attaques meurtrières contre l’armée attribuées à la mouvance djihadiste

C’est finalement le général Ismaïl Fathali qui a été nommé chef d’état-major de l’armée de terre tunisienne. « Le Président Moncef Marzouki a promu le colonel-major Ismaïl Fathali général de brigade et chef d’état-major de l’armée de terre », a indiqué la Présidence sans plus de précisions. Une nomination qui intervient deux semaines après la démission de son prédécesseur suite aux attaques meurtrières contre l’armée, attribuées à la mouvance djihadiste.

Pas plus tard que le 30 juillet dernier, en effet, le ministère de la Défense avait annoncé la démission à ce poste du général Mohamed Salah Hamdi pour des « raisons personnelles ». Selon les autorités, ce départ intervenu tout juste après une série d’attaques contre les militaires, dont la plus meurtrière de l’histoire de l’armée, lorsque des groupes armés radicaux ont tué 15 soldats sur le mont Chaambi, frontalier de l’Algérie.

Depuis la chute de Zine El Abidine Ben Ali en janvier 2011, la Tunisie est confrontée à une augmentation des groupes armés islamistes radicaux. Une cinquantaine de militaires, policiers et gendarmes ont été tués dans des attaques impliquant des groupes armés, depuis 2011. Le mont Chaambi est régulièrement le théâtre de violences entre les soldats et ces groupes armés. Il a été déclaré « zone militaire fermée ».

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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