Trois Etats africains dans le top 10 des pays où il fera bon investir


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Doing Business 2009, le rapport qui classe chaque année, depuis six ans, les pays où il fait bon d’investir indique que l’Afrique en général a réalisé une année record en matière de réformes de l’environnement des affaires.

Le Sénégal, le Burkina Faso, et le Botswana figurent parmi les dix premiers pays au monde, qui ont mené le plus de réformes pour faciliter la pratique des affaires sur leurs propres territoires. Doing Business 2009, sixième édition du rapport publié chaque année par la Banque mondiale et la Société financière internationale (SFI), parue hier, indique que les réformes des réglementations des affaires se multiplient dans le monde et ont atteint un nombre record entre juin 2007 et juin 2008. Au total, 239 réformes ont été adoptées dans 113 pays.

En Afrique, jamais réformes n’ont été autant menées. Plus que toutes les autres années, indique un communiqué de la Banque Mondiale publiée hier. 28 pays africains ont adopté 58 réformes permettant d’améliorer le climat des affaires. Conséquences : trois d’entre eux se voient ainsi propulser dans le top 10 des réformateurs. Dans l’ordre décroissant, ces dix premiers sont: l’Azerbaïdjan, l’Albanie, la République kirghize, le Bélarus, le Sénégal, le Burkina Faso, le Botswana, la Colombie, la République dominicaine et l’Égypte.

Des critères pas toujours compréhensibles

Le classement de Doing Business prend en compte dix indicateurs de la réglementation des affaires. Il s’agit, notamment, des délais et des coûts d’application de la réglementation nationale relative à la création, l’exploitation et la fermeture d’une entreprise, du commerce transfrontalier et de la fiscalité des entreprises. S’il est compréhensible que ce classement ne prenne pas en compte la politique macroéconomique, la perception des investisseurs et la volatilité des taux de change, il paraît toutefois étonnant qu’il ne considère pas non plus la qualité des infrastructures et les taux de criminalité.

A ce sujet, Sabine Hertveldt de la Société Financière Internationale, interrogée par Afrik.com, signale que de nouveaux critères de classement sont à l’étude. « Dès l’année prochaine, affirme-t-elle, nous envisageons de considérer la qualité des infrastructures parmi les critères déjà existants, notamment les conditions d’accès à l’électricité. »
Voila, une nouvelle qui poussera, sans doute, les pays africains à developper leurs réseaux d’electricité, s’ils veulent progresser dans les prochains classements de Doing Business.

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