Terrorisme : quand Boko Haram menace Donald Trump !


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Le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, assure que la lutte du groupe djihadiste va se poursuivre contre le nouveau Président des Etats-Unis, Donald Trump.

Réagissant à l’élection d’un nouveau Président aux Etats-Unis, le chef du groupe terroriste nigérian Boko Haram, Abubakar Shekau, assure que la lutte de son mouvement djihadiste va se poursuivre contre Donald Trump. Selon Shekau qui précise que « la guerre ne faisait que commencer », « la lutte contre tous ceux de la coalition qui se battent contre nos frères » va s’accentuer.

« Ne vous laissez pas duper par des gens comme Donald Trump ou tous ceux de la coalition qui se battent contre nos frères en Irak, Syrie, Afghanistan ou partout ailleurs », déclaré Abubakr Shekau, dans un message audio d’environ une heure diffusé sur YouTube dimanche soir. Le chef du groupe dont la destitution avait été récemment annoncée va plus loin. Selon lui, « on en a fini d’Obama, maintenant nous allons commencer avec Trump ». Dans ce discours diffusé selon les canaux traditionnels du groupe armé, Shekau met en garde : « nous restons convaincus par notre foi et nous n’arrêterons pas. Pour nous, la guerre ne fait que commencer ».

Très affaibli, Boko Haram, mouvement djihadiste d’Afrique de l’Ouest ayant prêté allégeance au groupe Etat islamique en mars 2015 est de plus en plus divisé. En remplacement d’Abubakar Shekau, l’Etat islamique a désigné, début août 2016, un nouveau patron en la personne d’Abou Mosab Al Barnaoui, fils du fondateur de la secte islamiste, Mohamed Yusuf.

Boko Haram a fait plus de 20.000 morts et 2,6 millions de déplacés depuis 2009, date à laquelle Abubakar Shekau, connu pour sa férocité, a pris les commandes du groupe. S’attaquant à ses débuts aux symboles étatiques, Boko Haram a fini par s’en prendre aux civils, aux institutions religieuses. Le groupe n’hésite plus à frapper dcans es mosquées lors de prières de fidèles, et utilise très souvent des enfants et des femmes kamikazes.

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