Speedy Amanda a encore frappé


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La championne de tennis sud-africaine est venue à Paris pour gagner. Une allemande et une espagnole ont déjà mordu la poussière. A qui le tour ?

 » Speedy Amanda a encore frappé « . Dans le couloir du tournoi de Roland Garros, ce commentaire est sur toutes les lèvres. En battant hier l’Espagnole Virginia Ruano Pascual (6-4, 7-5), la bouillante Sud-africaine Amanda Coetzer affiche de solides ambitions pour sa douzième participation. Celle-là même qui s’était qualifiée aux demi-finales du cru 97, en battant (s’il vous plaît ) Steffi Graff, aime Paris et la surface lente du Roland Garros.

Sur terre battue, elle compense les faiblesses d’un petit gabarit ( 1, 57 m / 54 kg) par une vitesse sur le court et une combativité redoutables. Défenseuse acharnée, au jeu complet, elle peut se targuer d’avoir été le cauchemar de Steffi Graf, qu’elle a battue à trois reprises en 1997. Son jeu extrêmement exigeant sur le plan physique ne lui a pas permis de se maintenir dans le pool des cinq meilleures mondiales.

La nouvelle speedy est arrivée

Mais à 29 printemps,  » Speedy Amanda « , n’est pas venue pour faire de la figuration. Elle a notamment travaillé ses services et gagné en puissance. Après avoir facilement disposé de l’Allemande Bianka Lamade, elle s’est montrée implacable face à son adversaire ibérique, avec 63% de premiers services gagnants et montant à la volée pour conclure les points.

Mais c’est surtout mentalement que la 13ème joueuse mondiale a impressionné les observateurs, ne cédant sur rien lorsque Ruano Pascual s’est accrochée au deuxième set, gagnant cinq balles de break sur sept. La prochaine

adversaire de Coetzer devra se méfier de la nouvelle  » Speedy Amanda « .

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