Soudan du Sud : 200 personnes se noient en fuyant les combats


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En fuyant les combats à Malakal, au Soudan du Sud, plus de 200 personnes se sont noyées lorsque le bateau qui les transportait, surchargé, a coulé.

Ils fuyaient les combats à Malakal, la capitale de l’Etat du haut-Nil, et c’est la mort qu’ils ont finalement rencontré sur leur chemin. Plus de 200 personnes se sont noyées, dont des femmes et des enfants, lorsque le bateau qui les transportait a coulé, a annoncé ce mardi le porte-parole de l’armée, Philip Aguer. Leur embarcation était surchargé, a précisé ce dernier.

Les combats continuent de faire rage entre l’armée et les rebelles menés par Riek Machar, le rival du Président sud-soudanais, Salva Kiir. Depuis le 15 décembre, le pays est ravagé par des affrontements sanglants, sur fond de rivalité, entre le Président Salva Kiir et son ancien vice-Président Riek Machar, limogé en juillet. Ce dernier réclame le départ du Président sud-soudanais.

Selon l’ONU, les combats ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés. Des négociations sont actuellement en cours dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba pour la signature d’un cessez-le-feu. Mais pour le moment les pourparlers n’ont encore rien donné, Riek Machar exigeant la libération d’une dizaine de ses hommes qui ont été emprisonnés.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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