Soldats accusés de pédophilie au Burkina : « un fait divers grave », selon Hollande


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En voyage à Cotonou, François Hollande a évoqué, ce jeudi, les actes de pédophilie présumés commis par deux soldats français au Burkina Faso sur des fillettes de trois à cinq ans.

L’affaire n’a visiblement pas fini de faire polémique. Deux soldats français pris en flagrant délit d’attouchements sexuels sur deux fillettes de trois et cinq ans ont été illico rapatriés en France et placés en garde à vue. Pour le Président français François hollande, qui réagissait sur cette affaire depuis le Bénin, premier pays de sa tournée africaine, c’est un fait divers grave.

Toutefois, selon le Président français, il diffère des actes de viols sur mineures imputés en Centrafrique à des soldats français et africains des Nations Unies. Les deux soldats français rapatriés font eux partie des forces spéciales françaises au Burkina Faso. « Dès que nous avons eu connaissance des faits, le ministre de la Défense (Jean-Yves Le Drian) a immédiatement agi, la justice a été saisie », a souligné le Président français lors de sa conférence de presse à Cotonou. « Les deux soldats sont en France pour répondre de leurs actes et y être jugés », a-t-il ajouté.

François Hollande insiste sur le fait que « ça ne doit pas être mis en rapport avec ce qui s’est passé en Centrafrique. Il s’agit, « d’un fait divers grave, mais qui ne s’est pas déroulé dans le cadre d’une opération internationale liée aux Nations Unies ».

Il précise qu’il s’agit « de soldats qui auraient commis des actes de pédophilie et qui doivent en répondre devant la justice française », a conclu François Hollande. Les deux soldats étaient dans ce pays d’Afrique de l’Ouest pour participer à l’opération antiterroriste « Barkhane », lancée début août au Sahel et conduite par l’armée française.

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