Sénégal : prise d’otages chez un proche de Macky Sall


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Un cambriolage des plus spectaculaires s’est produit tôt le matin, vendredi, à Sacré-Cœur 3. Vers 5 heures du matin, une bande de 13 malfrats a fait irruption au domicile d’un responsable de l’APR, parti du Président Macky Sall. Après avoir mis la main sur une mallette d’argent, ils prendront en otage les deux préposés à la sécurité.

Selon le quotidien sénégalais, L’Observateur, c’est un commando fort de 13 malfrats armés qui a fait irruption au domicile d’un responsable politique de l’Alliance pour la République (APR). Les malfrats ont réussi à subtiliser une mallette d’argent avant de battre en retraite en prenant en otage les préposés à la sécurité. Cette scène s’est déroulée au quartier de Sacré Cœur 3. C’est tôt le matin, vers 5 heures, que les éléments de ce gang se sont invités au domicile de Babacar Sarr, responsable de l’Alliance pour la République.

Après avoir solidement ligotés les deux préposés à la sécurité, les assaillants se sont introduits dans le garage où était stationné le véhicule du responsable politique. Après avoir cassé les vitres, ils ont accédé à l’intérieur du véhicule et ont mis la main sur une mallette d’argent. Ils ont pris la fuite, emportant avec eux les deux préposés à la sécurité.

Dépêchée sur les lieux, la police a fait le constat. Les limiers se posent toutefois des questions. Par exemple, comment les malfaiteurs ont-ils pu savoir que la mallette se trouvait dans le véhicule ? Pourquoi ont-ils emporté les deux vigiles lorsqu’ils battaient en retraite ? Des questions auxquelles ils ne tarderont sans doute pas à apporter des réponses claires. Surtout que les deux préposés à la sécurité sont toujours introuvables.

Cette affaire remet sur la table la question de la sécurité au Sénégal. En effet, outre la police judiciaire qui traque les petits trafiquants de chanvre indien dans les quartiers, le Sénégal est devenu, depuis 2000, un pays où les agents des forces de l’ordre vont tous quasiment en week-end. Il est rare de voir la nuit des patrouilles, avec gyrophares pour dissuader. D’ailleurs, l’entrée de la quasi-totalité des postes de police est fermée (celui de la police centrale de Thiès), tard dans la nuit. Même pas un auxiliaire de police posté devant pour veiller sur les lieux et ses environs. Une légèreté qui ne s’explique pas.

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Journaliste pluridisciplinaire, je suis passionné de l’information en lien avec l’Afrique. D’où mon attachement à Afrik.com, premier site panafricain d’information en ligne
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