Sahara : De Mistura face aux exigences du Maroc et de l’Algérie


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Staffan de Mistura
Staffan de Mistura

Le Conseil de sécurité de l’ONU réaffirme son soutien à Staffan de Mistura, tout en soulignant les obstacles à la reprise des négociations sur le Sahara occidental.

Lors d’une réunion à huis clos hier soir, les membres du Conseil de sécurité ont réitéré leur appui aux efforts de Staffan de Mistura, l’Envoyé spécial des Nations unies pour le Sahara occidental. Ils ont toutefois exprimé leur préoccupation face aux conditions posées par les trois parties impliquées (le Maroc, l’Algérie et le Polisari) pour la reprise des négociations.

De Mistura peine à réunir les parties prenantes

Depuis sa nomination, il y a près de trois ans, de Mistura n’a pas encore réussi à réunir les acteurs clés autour de la table des négociations. Le processus est bloqué par les exigences contradictoires des parties prenantes. L’Algérie plaide pour des « négociations directes » entre le Maroc et le Polisario, rejetant le format des tables rondes qui incluent d’autres parties.

De son côté, le Maroc exige la pleine participation de l’Algérie au processus. Ce que refusent les autorités algériennes. Le Polisario, non mentionné dans le communiqué du Conseil de sécurité, n’a pas encore officialisé sa position. L’avenir des négociations sur le Sahara occidental reste incertain, et il appartient à de Mistura de trouver un moyen de concilier les exigences contradictoires des parties prenantes pour relancer le processus.

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Je suis passionné de l’actualité autour des pays d’Afrique du Nord ainsi que leurs relations avec des États de l’Union Européenne.
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