Rwanda : Paul Kagame pour l’allègement de la dette des pays en voie de développement


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Le Président rwandais, Paul Kagame
Le Président rwandais, Paul Kagame

Après sa dénonciation de l’inégalité dans la distribution du vaccin contre le Covid-19, le chef de l’État rwandais, Paul Kagame, alerte sur le risque de l’élargissement de l’écart entre les pays en voie de développement et les pays riches, suite aux conséquences de la pandémie sur l’économie de ces pays du tiers monde.

L’opportunité du sommet sur l’architecture de la dette internationale et la liquidité, ce 30 mars 2021, le chef de l’État rwandais, Paul Kagame, pour souligner que « la reprise après la pandémie du Covid-19 dépend d’un espace budgétaire. Cependant, il existe une ligne de démarcation nette dans le monde d’aujourd’hui ».

Un appel aux négociations

Le leader rwandais fait savoir que les pays du tiers monde font face à la pression exercée sur eux par les pays riches. Pour lui, « sans mesures correctives, cette divergence enracinera un ordre mondial profondément inégal dans lequel les pauvres n’ont aucune chance de se rattraper ».

Dans sa communication, l’ancien Président de l’Union Africaine fait remarquer que « les négociations sur l’allègement de la dette des pays en voie de développement devraient être menées dans le souci du bien-être des citoyens et avec une vision à long terme des objectifs de développement durable ».

L’assurance du FMI

Prenant part à ce sommet, Kristalina Gerogieva, Directrice du Fonds Monétaire International (FMl) a salué l’amélioration des perspectives économiques mondiales, tout en précisant que l’agence onusienne a besoin « d’une approche globale pour soutenir les pays et les personnes vulnérables ». D’après elle, cette approche doit inclure les mesures nationales pour la collecte des recettes. Pour l’instant, la FMI « examine une nouvelle allocation pouvant répondre au besoin mondial », a-t-elle expliqué.

Notons que ce sommet sur l’architecture de la dette internationale et la liquidité a connu la participation de plusieurs personnalités, dont Antonio Guetteres, Secrétaire général de l’Organisation des Nations-Unies ( ONU).

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