Rwanda : le gouvernement assure qu’il n’utilise pas le logiciel d’espionnage Pegasus


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Illustration espionnage
Illustration espionnage

Les autorités rwandaises balayent d’un revers de main les allégations selon lesquelles elles utilisent le logiciel israélien pour espionner les officiers congolais et les groupes armés. Dans un communiqué relayé par les médias de place, Kigali parle d’une « fausse accusation », visant à créer des tensions entre le Rwanda et ses pays voisins.

Le gouvernement rwandais hausse le ton après la publication d’enquêtes du consortium international des journalistes, Organized crime and Corruption Reporting Project – (OCCRP). Dans un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, le Dr Vincent Biruta, Kigali dénonce une fausse accusation visant à discréditer le régime en place.

« Le gouvernement du Rwanda a réaffirmé sa position selon laquelle le pays n’utilise pas la technologie des logiciels espions Pegasus pour cibler certains groupes de personnes, y compris les dissidents et les soi-disant militants politiques. Nous avons toujours essayé de connaître nos ennemis et de savoir ce qu’ils font, où qu’ils soient, dans le cadre de nos droits, et c’est le droit de tous les pays du monde », peut-on lire dans ce document relayé par Kigali Times.

Ce week-end, le consortium international des journalistes, Organized crime and Corruption Reporting Project – (OCCRP) a publié une enquête citant le Rwanda par les pays qui espionnent les groupes armés et des officiels congolais grâce au logiciel Pegasus de la société israélite NSO Group. Pour Kigali, « ces fausses accusations font partie d’une campagne en cours pour provoquer des tensions entre le Rwanda et d’autres pays, et pour semer la désinformation sur le Rwanda au niveau national et international. Le Rwanda n’utilise pas ce système logiciel, comme cela a été confirmé précédemment, en novembre 2019, et ne possède pas cette capacité technique sous quelque forme que ce soit», ajoute ce communiqué.

Pour rappel, en 2019 le Rwanda a fait l’objet d’une autre accusation sur son utilisation de ce logiciel d’espionnage. Une accusation que le Kigali avait vite rejetée d’un revers de la main.

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