Renforcement des contrôles après la détection de cas de variole du singe


Lecture 2 min.
Un chercheur en laboratoire
Un chercheur en laboratoire

La détection de cas de variole du singe dans plusieurs pays européens et même aux Etats-Unis, a poussé les autorités du Maroc à renforcer les contrôles au niveau des différents ponts d’accès au royaume pour éviter une importation de la maladie.

Après un premier cas d’infection à la variole du singe confirmé, jeudi en Île-de-France, la Direction générale de la Santé a précisé, vendredi 20 mai, qu’il s’agit d’un homme de 29 ans, sans antécédent de voyage dans un pays où circule le virus. Le patient est en isolement à son domicile. Santé publique France, qui a lancé une opération de recensement des personnes ayant été en contact étroit avec la personne, ajoute que ses équipes ont mis en œuvre une enquête épidémiologique, en collaboration avec l’Agence régionale de santé d’Île-de-France.

Jeudi, Santé Publique France avait alerté que depuis une semaine, des cas confirmés d’infection par la variole du singe, sans antécédent de voyage dans un pays où circule le virus, ont été signalés dans plusieurs pays d’Europe, tels que l’Espagne, l’Italie, le Portugal, le Royaume-Uni, la Suède. Et même au Canada et aux États-Unis, des cas de la maladie ont été recensés. Après la détection de ces cas de variole du singe dans plusieurs pays dans le monde, les autorités du Maroc se sont mobilisées afin d’éviter que le royaume ne soit touché. Les contrôles ont été renforcés au niveau des aéroports, des ports et des passages frontaliers.

Les autorités sanitaire royales ont rassuré que la situation n’est pour le moment pas inquiétante, ni pour le Maroc ni pour les autres pays. La variole du singe (monkeypox en anglais), maladie particulièrement active en Afrique tropicale (Ouest et Centre), se caractérise par un degré de gravité similaire à celui de la variole humaine. Elle guérit en deux à trois semaines. Sa transmission peut être aéroportée, ou par contact des lésions cutanées, des liquides biologiques, par les sécrétions respiratoires et par contact de la surface contaminée.

Aux premières heures de la manifestation de la maladie, les personnes atteintes souffrent généralement d’une forte fièvre, de maux de tête, de courbatures, de douleurs musculaires et/ou articulaires et surtout la fatigue physique. Passée cette phase, une éruption vésiculeuse et la formation de croûtes, ainsi que des démangeaisons peuvent apparaitre environ 48 heures plus tard. La période d’incubation de la maladie varie de 5 à 21 jours.

Avatar photo
Une plume qui balance entre le Sénégal et le Mali, deux voisins en Afrique de l’Ouest qui ont des liens économiques étroits
Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News