RDC : le choléra tue encore dans le Katanga


Lecture 2 min.
arton31570

Depuis plus de six mois, le choléra fait des ravages dans la province du Katanga, en République démocratique du Congo (RDC). Plus de 250 personnes ont péri des suites de la maladie depuis le début de l’année, selon l’Onu.

Le choléra tue encore. Au moins 257 personnes ont été emportées par la maladie dans la province du Katanga, en République démocratique du Congo, depuis plus de six mois, a rapporté l’Onu. Cette province est la plus touchée par la maladie parmi les 11 régions du pays. Et parmi les 40 zones de santé, celle de Peweto enregistre beaucoup plus de cas à cause, plus particulièrement, des personnes déplacées. Ces dernières fuient les groupes armés qui sévissent dans cette province riche en ressources naturelles. Le nombre de ces déplacés est évalué à plus de 160.000 personnes.

Face à l’urgence de la situation, le Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) et ses partenaires mènent des actions de sensibilisation contre la maladie, rappelant les normes d’hygiène aux populations.

Le choléra est une toxi-infection entérique épidémique contagieuse, due à la bactérie vibrion cholérique (bacille virgule), découverte par Pacini en 1854 et redécouverte par Koch en 1883. Strictement limitée à l’espèce humaine, la maladie est caractérisée par des diarrhées brutales et très abondantes (gastro-entérite) menant à une sévère déshydratation. La forme majeure classique peut causer la mort dans plus de la moitié des cas, en l’absence de traitement (de quelques heures à trois jours). La contamination est orale, d’origine fécale, par l’eau de boisson ou des aliments souillés. Le choléra a été la première maladie pestilentielle à faire l’objet, dès le XIXe siècle, d’une surveillance internationale.

Assanatou Baldé
LIRE LA BIO
Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
Linkedin
Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News