RDC : la MONUSCO écartée, l’armée passe seule à l’offensive contre les rebelles du FDLR


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Depuis mardi, l’armée congolaise a lancé des opérations d’envergure contre les rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) qui sévissent dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC). Une opération lancée sans la la Mission de l’ONU pour la stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO), qui s’avère difficile.

L’armée congolaise passe à l’offensive contre les rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) qui sévissent dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), depuis 20 ans. Cette opération d’envergure contre ces derniers avait été annoncée, depuis plusieurs semaines, par l’armée congolaise. Les rebelles du FDLR sont accusés par les autorités congolaises de plusieurs crimes contre l’humanité.

Une opération lancée sans la MONUSCO qui s’avère difficile, car Kinshasa a décidé de renoncer à l’aide de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) pour combattre les rebelles du Front de libération du Rwanda (FDLR). Seulement, jusqu’ici, le pouvoir n’a jamais réussi à mettre un terme à cette rébellion présente dans l’est du pays depuis 1994. C’est le porte-parole du gouvernement congolais Lambert Mende qui a annoncé cette décision, dimanche 16 février, dans un communique : « La République démocratique du Congo vient de renoncer à l’aide de la MONUSCO », a-t-il déclaré à la télévision nationale. « Le Président a tenu à rappeler que la République démocratique du Congo était un Etat souverain », selon lui.

Cette tension entre l’ONU et Kinshasa résulte du fait que la MONUSCO avait ordonné le renvoi de deux généraux suspectés de crimes contre l’humanité et nommés fin janvier. De son côté, l’ONU a annoncé avoir pris cette décision, car Kinshasa avait dépassé la date limite du 13 février qui lui avait été imposée pour remplacer ces deux généraux », avec lesquels elle refuse de travailler.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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