RDC : bilan de l’incursion des miliciens Bakata-Katanga à Lubumbashi


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Rue de Lubumbashi
Rue de Lubumbashi

Douze rebelles neutralisés, dont 5 capturés et 3 militaires des Forces armées de la République Démocratique du Congo 5 (FARDC) tués, c’est le bilan de l’incursion des rebelles Bakata-katanga, dans la ville de Lubumbashi, dans la façade sud-Est du pays, ce 14 février.

Selon le communiqué des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), « le mouvement sécessionniste Bakata-katanga a simultanément attaqué le camp Kimbembe de la Garde Républicaine et le camp Kibati du Bataillon défense de la 22e région militaire à Lubumbashi, dans la province du Haut-katanga ».

A en croire ce document, le bilan de ces attaques est de « 12 rebelles Bakata-katanga neutralisés dont 5 capturés, les forces loyalistes ont également récupérées 7 armes individuelles AK47, 4 armes collection PKM , une lance-roquette ». La même source ajoute que cette incursion a « couté la vie à 3 militaires et un enfant de militaire, cinq autres militaires, un policier, 4 épouses et un enfant des militaires ont été blessés ».

D’après nos confrères sur place, « ces affrontements entre les forces loyalistes et les rebelles ont eu lieu dans la matinée de ce 14 février. L’attaque des miliciens a visé le dépôt d’armes, au camp militaire républicain, à une dizaine de kilomètres de la ville de Lubumbashi ». Une situation qui a « semé la panique dans la ville de Lubumbashi ». Dans ce communiqué, l’armée appelle la population au calme, à rester vigilante et à dénoncer toute présence suspecte », dans leur communauté.

En outre, les forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) rassurent que « le ratissage se poursuit et toutes les dispositions ont été prises pour sécuriser la ville de Lubumbashi, les populations et leurs biens ».

Notons que depuis plusieurs décennies, les miliciens de Bakata-Katanga sèment la terreur dans la province du Haut- Katanga, dans la partie Sud-Est de la République Démocratique du Congo (RDC). En mars 2020, ils ont attaqué plusieurs villes de cette partie du pays, causant ainsi la mort d’une trentaine des morts et plusieurs blessés parmi les miliciens, selon le bilan officiel.

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