Procès des pro-Gbagbo : la défense plaide la relaxe pour manque de preuves


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La défense des plus de 80 personnalités proches de l’ex-Président Laurent Gbagbo a demandé la relaxe de leurs clients, lors du début de sa plaidoirie à la Cour d’Assises d’Abidjan. Elle indique être dans l’attente des preuves de l’accusation. Ils sont accusés d’avoir participé aux violences de la crise post-électorale de 2010-2011.

Les plaidoiries de la défense des plus de 80 partisans et proche de Laurent Gbagbo ont débuté, ce mercredi 4 mars 2015, à la Cour d’Assise d’Abidjan. Ils sont poursuivis pour leur rôle présumé dans les violences de la crise post-électorale qui a fait près de 3 000 morts, selon l’ONU. L’accusation manque cruellement de preuves, selon les avocats de la défense qui demandent la relaxe de leurs clients.

Les avocats de la défense ont tous demandé l’acquittement de leurs clients pour insuffisance de preuves, ce mercredi, rapporte BBC Afrique. « Nous attendons encore les preuves de l’accusation après deux mois d’instruction », selon un des avocats.

« Ils ont respecté la Constitution »

« Ces personnalités sont jugées pour avoir respecté la Constitution de leur pays », indique la défense. « Selon le texte suprême ivoirien, le Conseil constitutionnel qui a déclaré Laurent Gbagbo vainqueur prime. Ces personnalités qui ont continué à soutenir l’ex-Président après que Ouattara ait été déclaré Président par la commission électorale et l’ONU, ont respecté le droit », affirme la défense.

« On juge ces personnes parce qu’elles ont été ministres ou officiers à cette période, des gens qui ont travaillé pour l’Etat de Côte d’Ivoire sont ici parce qu’ils ont respecté la Constitution », a indiqué un autre avocat.

« Les accusés ne sont pas responsables des violences de la crise post-électorale », a indiqué la défense. Le parquet général a notamment requis 10 ans de prison et 2000 milliards de FCFA à l’encontre de Simone Gbagbo, la femme de l’ex-Président. Elle pourrait être entendue à la barre, ce jeudi.

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