Présidentielle-Mali : IBK en tête affronte Soumaïla Cissé au second tour


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Ibrahima Boubacar Keita (IBK) arrivé en tête du premier tour de la présidentielle au Mali avec 39,2% va donc affronter Soumaïla Cissé qui a pour le moment recueilli 19,4% des voix.

C’est donc officiel. Ibrahima Boubacar Keita arrivé en tête du premier tour de la présidentielle avec 39,2% des voix affrontera Soumaïla Cissé au second tour qui a obtenu 19,4%, a annoncé ce vendredi le ministre malien de l’Intérieur. Le candidat du plus grand parti malien, l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adéma), Dramane Dembélé, arrive lui en troisième position avec près de 9,6% au scrutin du 28 juillet, selon les médias locaux. Le deuxième tour du scrutin est prévu le 11 août., étant donné qu’aucun des candidats n’a obtenu la majorité des suffrages.

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Un duel sans surprise

Ce duel entre Ibrahima Boubakar Keita et Soumaila Cissé est sans surprise. Depuis le début du scrutin, ils se sont rapidement démarqués de leurs concurrents et positionnés comme les candidats favoris. Ibrahima Boubakar Keita est particulièrement sorti du lot, puisque les autorités n’ont cessé d’évoquer sa nette avance vis-à-vis des autres challengers, excluant même un second tour. Des propos qui n’ont guère plu au camp de son opposant Soumaila Cissé, dont les partisans ont contesté l’annonce de la victoire présumée de celui qu’on nomme couramment IBK, dénonçant « un bourrage des urnes ».

L’épineux dossier Kidal

Cette présidentielle révère de nombreux enjeux pour le Mali qui n’a pas encore pansé les plaies de la prise du nord par les groupes terroristes, avant que la région ne soit libérée par les troupes françaises et africaines. Le pays qui est loin d’avoir sorti la tête hors de l’eau tente de se reconstruire. Beaucoup ont dénoncé la tenue d’un scrutin prématuré alors que la crise est toujours là. L’épineux dossier Kdial, fief du Mouvement national de libération de l’Azawad, n’a en effet toujours pas été résolu. A quelques jours de la présidentielle, des affrontements entre Noirs et Touaregs ont fait au moins quatre morts selon les autorités maliennes. Signe que la hache de guerre est loin d’être enterrée entre Bamako et les rebelles du MNLA. Même si ces derniers ont autorisé l’armée à pénétrer dans Kidal, sous leur contrôle, des couacs entre les deux parties sont à prévoir.

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